RDC: L’ERAIFT a organisé deux journées de réflexion sur la protection de l’environnement
L’Ecole Supérieure régionale d’aménagement et de gestion intégrée des forêts et territoires tropicaux, ERAIFT en sigle, école de catégorie 2 placée sous l’égide de l’UNESCO, et ses partenaires ont organisés deux journées pour la nature, la biodiversité et le climat à Kinshasa, au centre Wallonie Bruxelles. Ces assises(en anglais) ouvertes le 17 avril 2024 et ses sont clôturées le 18 avril 2024 sur une note de satisfaction assortie des recommandations fortes parmi lesquelles : 1) les forêts du bassin du Congo ne doivent pas être conservées sans en tirer des bénéfices, d’où l’appel a été lancé aux pays pollueurs de s’acquitter de leurs engagements, 2) aux jeunes africains, surtout ceux de l’espace du bassin du Congo devraient embrasser des filières qui pourront les permettre enfin de compte contribuer à préserver la planète terre, qui plus est ces écosystèmes.
Dans sa prise des paroles lors de l’ouverture des assises, M. Mushiete Olivier de l’ERAIFT a précisé que cette occasion nous permet de mettre en valeur notre expertise en matière d’enseignement de haut niveau, destiné à former les managers de demain. Ces étudiants formés, a-t-il poursuivi, devront faire valoir les compétences techniques acquisses n vue de contribuer à la lutte contre le changement climatique tout en valorisant le gigantesque potentiel des écosystèmes naturels africains.
En effet, durant ces assises les scientifiques et experts anglophones issus des institutions universitaires de par le monde ont éclairé la lanterne des participants. Les uns ont intervenu en mode hybride(en vidéo-conférence) les autres en présentiel. Leurs interventions ont porté sur la problématique de l’amélioration de la gestion et/ ou la conservation de la nature, de la biodiversité et des enjeux du changement climatique dans les aires protégés et leurs zones tampons. De ce fait, certains de ces intervenants ont abordé comme sujets : le marché carbone, la problématique liée à la consommation de la viande de brousse dans le bassin du Congo, la sensibilisation des communautés locales gardiennes des écosystèmes, la protection de l’environnement, etc.
L’on retiendra que chaque journée a connu trois temps forts à savoir ; le premier temps fort était axé aux sessions d’interventions des experts ; le deuxième temps fort consacré aux sessions en plénière animé par des panélistes choisis au préalable par les organisateurs, et enfin le troisième temps fort a été réservé à chaque fois aux échanges entre d’une les panelistes et d’autres part par les participants.
Dans la foulée des interventions, le Professeur Théodore Triphon, professeur à l’ERAIFT, s’est étendu sur son nouvel ouvrage traitant la consommation de la viande de brousse. Il a fait savoir que : «en dépit du fait que la consommation en viande de brousse dans le bassin du Congo est estimée à 5 ou 6 millions de tonnes par an. Pour lui, ce chiffre est alarmant. C’est pourquoi, il a formulé le vœu aux pays de l’espace du bassin du Congo de trouver d’autres alternatives, par exemple la relance de l’élevage, comme l’a fait le Brésil. Ceci pourrait permettre d’après lui, aux pays africains de réduire leur dépense à la consommation de la viande de brousse. Un autre intervenant parmi tant d’autres qui a pris la parole à cette occasion, c’est le Coordonnateur de desk de fonds vert au sein de la banque Rawbank-RDC. Il a signalé : « les meilleurs réservoirs des carbones ce sont les cerveaux ». Ainsi donc, on comprend que la république démocratique du Congo, particulièrement les ministères ayant en charge l’enseignement doivent chercher à tout prix comment améliorer le système éducatif congolais afin que le pays dispose des gestionnaires qui ont des compétences dont on a besoin pour gérer durablement les ressources naturelles.
A la fin de ces deux journées, les participants et les organisateurs ont d’un commun accord exigé à ce que des pareilles se poursuivent bien dans un autre format pour qu’ils puissent continuer à réfléchir sur comment contribuer à la conservation et la gestion des ressources naturelles dont disposent en général les pays bassin du Congo, et en particulier la RD Congo pays solution au changement climatique.
Page précédente!
RDC: L’ERAIFT a organisé deux journées de réflexion sur la protection de l’environnement
Ecrire un commentaire
Commentaires