Confirmé gouverneur de la ville de Kinshasa:Daniel Bumba devant plusieurs défis prioritaires
* l’électricité, l’eau, la voirie Kinshasa, les embouteillages, poubelles publiques, insécurités, le marché centrale(Zando), et les logements sociaux (garantie locative) etc.
Le nouveau gouverneur de la ville de Kinshasa s’appelle M. Daniel Bumba et le vice-gouverneur, M. Eddy Iyeli. Il a remporté avec 37 voix sur les 47 votants lors des élections des gouverneurs et sénateurs organisées au cours d’une plénière à l’Assemblée provinciale de Kinshasa. Confirmé, il remplace le gouverneur sortant M. Gentiny Ngobila.
En effet, la ville de Kinshasa étant la capitale de la RD Congo devrait donner une bonne image de la nation congolaise dans tous les secteurs de la vie. Bien que les uns disent que « Kinshasa n’est pas la RD Congo », mais pour les autres spécifiquement « les Kinois », Kinshasa reste le miroir du Congo.
Primo, c’est siège des institutions du pays et la capitale politique, il mérite mieux. Secundo, son emplacement stratégique n’est pas un hasard, seuls les colons belges avaient compris le mystère. Léopoldville, baptisé « Kinshasa » après l’indépendance de la RD Congo en 1960, cette mégapole qui a plus de 10 millions d’habitants environ, surnommé « Kinshasa la belle » malheureusement a perdu toute sa beauté est devenu de Kinshasa la belle à Kinshasa « la poubelle » à cause des immondices, inondations et des constructions anarchiques, etc.
Avec l’exode rural constaté au fil du temps, les autorités urbaines ont manqué une politique de la gouvernance depuis l’époque du Maréchal Mobutu, surtout avec l’avènement de la démocratie dans les années 1990. Les politiques ont utilisés une mauvaise « méthode de sabotage », la ville de Kinshasa a perdu toutes ses infrastructures sociales et économiques suite aux pillages de 1991 et 1992.
Après la chute du Marechal Mobutu en 1997, aucun gouvernement n’est parvenu à redorer la ville de Kinshasa. Bien sûr, quelques gouverneurs de la ville ont laissé quelques empreintes à l’Hôtel de Ville de Kinshasa, mais la plupart ont servi pour leurs intérêts personnels et non ceux de la ville en générale.
L’on retiendra, pour que la ville de Kinshasa redevienne « Kinshasa la belle », « poto mwindo », les nouvelles autorités urbaines dernièrement élues, le Gouverneur Daniel Bumba et son Vice-gouverneur Eddy Iyeli devraient se fixer des objectifs spécifiques à long termes, et à court termes.
C’est-à-dire, dans leur programme de gouvernance de la ville, l’on doit retrouver « les défis prioritaires mentionnés à l’introduction de cet article, à savoir : l’électricité, l’eau, la voirie Kinshasa, les embouteillages, poubelles publiques, insécurités, le marché centrale(Zando), et les logements sociaux (garantie locative) etc.
Pour réussir ces défis, le nouveau gouverneur de la ville doit collaborer avec la population kinoise en générale, en particulier avec les acteurs du développement, les structures comme des ONGs, associations qui interviennent dans les secteurs prioritaires dans son programme d’action pour la gestion de la ville.
Avec des micros-projets à impact visibles, la situation de Kinshasa pourrait être résolue dans un clin d’œil.
Par exemple, le problème des « embouteillages » dans la ville de Kinshasa, c’est simple, la raison est que la ville n’a plus ses propres bus pour le transport public, le chemin de fer n’existe plus, les routes secondaires sont impraticables, pas des parkings publics, le non-respect du Code de la route par les conducteurs, ensuite manque des agents routiers qualifiés, les routes congolaises sont muettes.
Curieusement la Ville de Kinshasa perçoive des taxes et impôts dans ce secteur. Si les autorités urbaines arrivent ces problèmes, l’on ne parlera plus du phénomène « Embouteillages » dans la ville de Kinshasa.
Pour l’insalubrité urbaine, la question est simple. Le gouverneur de la Ville devrait activer tous les services d’hygiènes dans des communes, des quartiers, des avenues et dans chaque parcelle.
Un salongo spécial obligatoire chaque semaine, installé des poubelles publiques dans des rues, et des véhicules pour évacuer les immondices… sans doute la ville de Kinshasa redeviendra « Kin la belle ».
C’est une question de mentalité et de volonté politique, comment la population s’est adaptée pendant le Covid-19 à la propreté et gestes barrières ?
Pourquoi nos cadavres ne sont plus pleurer sur des avenues, parcelles familiales et dans des salles funèbres ?
Avec la volonté politique et la rigueur dans ses décisions, il pourrait réussir son mandat et le changement de mentalité est possible, « Kinshasa la belle » n’est pas une utopie.
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