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Dossier CENI: Félix A. Tshisekedi passe à la vitesse supérieure


Par la signature de l’Ordonnance présidentielle, le Weekend dernier, portant l’entérinement des membres de la Commission Electorale nationale Indépendante(CENI), le Chef de l’Etat de la République Démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi vient de couper court à toutes les polémiques qui ont alimentés la composante  confessions religieuses. 
La situation était bloquée, seulement pour le choix du Président de cette institution d’appui à la démocratie.  Les confessions religieuses n’ont pas été d’accord sur le choix  de M. Dénis Kadima, candidat de l’Eglise Kimbanguiste.  Choisi par les six confessions  religieuses sur le huit, il a été boudé par les deux confessions à savoir l’Eglise Catholique et l’Eglise Protestante.
En effet, avant la signature de l’ordonnance par le Chef de l’Etat, l’Assemblée nationale a entériné les 12 candidats sur les 15 postes, le samedi 16 octobre dernier aux différents postes de la CENI, après plusieurs moratoires sans succès.
La problématique de la CENI est clôturé, il ne reste que la préstation des serments de l’équipe Dénis Kadima  ainsi que la remise et reprise avec l’équipe de Corneille Naanga.  
Mais, selon ceux qui boudent  cette nouvelle équipe, c’est le manque de consensus dans le choix des candidats aux différents postes. 
La CENCO et l’ECC n’ont pas accepté le choix de six autres confessions religieuses sur la personne de D. Kadima, malgré ses qualités, potentiels et expérience l’on lui reproche d’être proche du Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi. Cette position ne lui permettra pas d’être impartial et indépendant, il était question de la probité morale. Et sa candidature aurait été accompagné des menaces déclare M. l’Abbé Donatien Nsiole Secrétaire de la CENCO. 
Forcing ou pas le Chef de l’Etat a signé l’ordonnance sans tenir compte des réclamations de la CENCO, de l’ECC, de la société civile de la RD Congo ainsi que des forces vives de la nation. Certains applaudissent cette manière de faire du Président de la République, ils estiment que les confessions religieuses n’ont pas qualité de bloquer toute une nation à cause de leurs mésententes. L’Eglise Catholique est pointé du doigt accusateur, elle n’a jamais signé  un procès –verbal pour la désignation d’un «  candidat »  comme Président de la CENI. 
D’autres partagent la thèse de la CENCO et de l’ECC spécifiquement au choix de l’actuel Président de la CENI, D. Kadima. 
Ils estiment que le processus de son désignation, entérinement et confirmation est marqué par des irrégularités dès le départ. Par manque de consensus, la nouvelle CENI n’aspire pas la confiance de la population en générale, hormis les partisans du régime actuel au pouvoir en RD Congo. Même point de vue avec quelques membres de l’Union Sacré, notamment l’Ensemble de Moïse Katumbi qui n’est pas d’accord avec cette nouvelle équipe de la CENI.Le FCC (Front Commun pour le Congo) du Sénateur à vie J.Kabila n’est pas aussi d’accord, avec la nouvelle CENI. Quant à l’opposition de la résistance « Lamuka » piloté par Martin Fayulu et Adolphe Muzito, eux exigent la dépolitisation de la CENI en générale, et la réforme des institutions de la République, ils ont même proposé un « calendrier électoral »  pour montrer qu’on peut organiser ces élections dans le délai constitutionnel ! 
L’on retiendra que malgré des marches et des meetings de l’opposition, et des revendications des acteurs de la société civile sur des questions évoquées ci-dessus, le pouvoir actuel en RD Congo n’a pas cédé. 
« Le chien aboie, mais la caravane passe » disent les partisans du pouvoir en place. D’ailleurs, c’est  ce mardi le 26 octobre 2021, la nouvelle équipe va prêter serment devant la Cour Constitutionnelle.
Curieusement, bien qu’il a des bonnes intentions d’organiser les élections en 2023, Félix Tshisekedi oubli que son bilan est largement négatif. 
Tous les indicateurs sont en rouge, rien ne va. A mi-mandat, la population ne sent rien du tout comme changement. Si l’on manque tout pour répondre aux besoins de base de la population, comment pourra –t-on organiser les élections en 2023 ? Ce régime au pouvoir,  présentera quel bilan ?
Si l’équipe  incomplète de la CENI est déjà contestée avant prise de fonction par les uns et les autres, comment arrivera –t-elle a organisé des élections surtout que la RDC est parsemée des troubles un peu partout notamment à l’Est de la République !
Pour des observateurs réfléchis, il serait sage que le Chef de l’Etat use de son pouvoir arbitraire pour des négociations avant qu’il soit trop tard, car le temps qui reste montre qu’il sera impossible d’organiser les élections dans le délai constitutionnel. 
Au cas contraire, les mêmes causes vont produire les mêmes effets. « Certaines langues se délient, l’on parle déjà « d’une transition sans Félix Tshisekedi » s’il n’y aura pas des élections en 2023. 
Il est clair que le passage en force/à la vitesse supérieure ou forcing n’apportera rien du tout au peuple congolais. Le temps de dribler les autres est révolu, car la RD Congo est un pays des tables rondes, des dialogues, des accords, des concertations, des consultations, négociations etc. au nom de la paix, faire le contraire, c’est creuser sa propre tombe ! 

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