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Intolérance politique en RD Congo: le régime de Félix Antoine Tshisekedi poussé à la faute !


* Qu’est-ce qu’il dira à la tribune de l’ONU ?
* Les militants de Lamuka dans la rue ce 29 septembre !
L’opinion congolaise constate avec amertume qu’après l’alternance politique, rien n’a changé en RD Congo. Les mêmes pratiques d’oppression persistent toujours. La démocratie  est sur le fond de la dictature. La vraie démocratie et l’Etat de droit restent un rêve, une symphonie non achevé pour la population congolaise en générale.
Le cas spécifique est celui de la répression avec violence des militants et leaders de LAMUKA tabassés par la Police Nationale  congolaise lors de leur marche du 15 septembre dernier. La communauté internationale a observé cette scène antidémocratique, de brutalité  du régime actuel au pouvoir de Félix Tshisekedi envers les opposants politiques de la RD Congo.
Curieusement la RD Congo par son Président  assume la présidence de l’Union Africaine, à ce titre le Chef d’Etat Félix Tshisekedi doit rendre compte de l’Afrique à la 76ème Assemblée générale de Nations-Unies, qui se tient ce 21 septembre 2021 à New-York, USA.
L’on se demande, il va dire quoi, notamment pour le cas de son pays, l’état de santé de la démocratie n’est pas bonne. Pendant la célébration de la journée internationale de la démocratie, son régime n’a pas toléré l’expression démocratique ! Qu’est-ce qu’il dira sur la situation de l’Afrique en générale ? Sur des violations des droits de l’homme à l’Est de la RD Congo et en Afrique ? Les observateurs réfléchis remarquent que la  répression des manifestations publiques  le régime de Félix Tshisekedi est induite en erreur. Il n’y a pas la différence entre lui qui se dit « démocrate » et son prédécesseur Joseph Kabila.  Ci-desous la déclaration du Présidium  que nous publions l’intégralité :
« Le Présidium de LAMUKA s’est réuni le jeudi 16 septembre 2021 pour évaluer la situation qui a prévalu lors de la dernière marche organisée par Lamuka. Le Présidium rappelle que la marche du 15 septembre a été organisée pour réclamer la dépolitisation de la CENI, exiger la tenue des élections dans le délai constitutionnel et combattre la planification de la fraude électorale ;
Le Présidium rappelle aussi que la Constitution, en son article 26, a institué un régime d’information en ce qui concerne les manifestations publiques et non pas celui d’autorisation, comme l’a déclaré sans vergogne le Gouverneur de la Ville de Kinshasa.  
En effet, l’autorité urbaine de Kinshasa avait été régulièrement saisie le 02 septembre 2021 par les partis politiques, membres de la coalition LAMUKA. Dans une lettre manifestement antidatée au 08 septembre 2021 et présentée en nos bureaux le 10 septembre 2021, le gouverneur de la ville s’était fourvoyé en invoquant la « contamination massive à la pandémie de la Covid-19 » pour ne pas prendre acte de notre activité, pendant qu’il laisse les activités de masse des partis politiques de l’Union sacrée et des mégas concerts se dérouler tranquillement à Kinshasa. Malgré ce comportement irresponsable et discriminatoire du gouverneur de la ville de Kinshasa, les partis politiques de Lamuka lui avaient de nouveau écrit le lundi 13 septembre pour lui signifier le caractère illégal et sans fondement de la décision invoquée dans sa lettre antidatée.
Le Présidium constate que le fourvoiement du gouverneur de la ville a été mis à nu lorqu’il a déclaré publiquement avoir repoussé la marche au 17 septembre sans aucune notification écrite, enterrant ainsi la raison première qu’il avait invoquée de contamination à la Covid-19 pour ne pas prendre acte de notre manifestation. Devant cette situation, le Présidium de LAMUKA a maintenu son appel à la marche, conformément à l’article 28 de la Constitution  qui dispose que «  nul n’est tenu d’exécuter un ordre manifestement illégal… ». En effet, de la même manière que nous refusons d’accepter le « deal » comme mécanisme d’accession au pouvoir, de la même manière nous avons résisté au diktat du gouverneur en maintenant notre marche à la date prévue, surtout que le 15 septembre de chaque année est une date instituée par les Nations –Unies comme une journée internationale de la démocratie.
Le présidium remercie et félicite le peuple Congolais dans son ensemble et plus particulièrement  ceux qui ont bravé les relents dictatoriaux du régime illégitime et usurpateur de Monsieur Félix Tshisekedi.
Le Présidium remercie et félicite aussi vivement les autres forces réellement acquises au changement démocratique qui ont pris part à cette manifestation. 
Le Présidium de Lamuka observe que ce pouvoir illégitime issu de la violation de Constitution, par la violence exercée sur la souveraineté du peuple après les élections de décembre 2018, a révélé à la face du monde  sa nature dictatoriale et brutale ainsi  que son insensibilité au respect de la Constitution, des lois de la République, des droits humains et des libertés publiques. 
Ce régime de fait se distingue par un despotisme dégradant et honteux qui remet le pays au point de départ à travers les violations massives des droits humains, des libertés publiques et le muselage de la presse.
Le Présidium déplore le manque de patriotisme et d’éthique qui s’est traduit par la violence extrême démontrée par le policiers secondés par les milices, expressément formées et commises pour réprimer les activités des forces de résistance. Ces violences délibérées ne doivent en aucun cas rester impunies et le Présidium exige qu’une enquête neutre soit  diligentée pour déterminer les responsabilités à tous les niveaux de sorte que les auteurs, co-auteurs et les commanditaires de cette barbarie répondent de leurs actes devant les tribunaux.
Le Présidium constate que le régime de fait en place est prompt à mobiliser un impressionnant dispositif policier pour réprimer une manifestation pacifique plutôt que de l’encadrer.  En même temps, ce même régime se montre incapable d’aligner un dispositif aussi agressif et puissant pour venir à bout des forces négatives qui tuent et massacrent les Congolais dans la partie Est de notre pays. LAMUKA exige que l’autorité urbaine livre aux contribuables kinois les montants décaissés du trésor public pour permettre à la police et aux milices privées de réaliser une telle barbarie. Assurément ; la facture aurait été de loin moindre que si l’on avait demandé à cette même police d’encadrer les manifestations conformément à la loi.
En terme de bilan, il ressort des différents rapports reçus des responsables de LAMUKA dans les 42 contrées du pays,  les Congolais sont sortis dans les rues à Kinshasa, Kananga, Kabinda, Mbuji-Mayi, Mwene Ditu, Tshikapa, Isiro, Kisangani, Boma, Kisantu, Matadi, Mbanza Ngungu, Moanda, Lubumbashi, Kalemie, Kamina, Kipushi, Moba, Kolwezi, Mbandaka, Boende, Bumba, Gemena, Lisala, Bukavu, Fizi, Baraka, Uvira ville, Kiliba, Kibombo, Kindu, Bandundu ville, Bulungu, Gungu, Idiofa, Inongo, Kenge, Kikwit, Masamuna, Masimanimba et feshi.
Aucun incident majeur n’a été déploré à Bulungu, Gemena, Gungu, Kamina, kikwit, Kisangani, Kisantu, Lisala, Masamuna, Masimanimba, Moanda, Moba, Uvira, Kiliba, Feshi et Kibombo. Dans les autres villes concernées, les marches ont été violemment étouffées et réprimées par la police et la milice commise à cet effet.
En ce qui concerne particulièrement la ville de Kinshasa, les manifestants ont été victime de brimades, d’extorsion, de coups et blessures ainsi que de tirs de gaz lacrymogènes. Les leaders de Lamuka ont été maltraités et copieusement violentés par les policiers.
Quatre cadres de LAMUKA, Adrien Malenga, Michée Mangala, Clémént Muza et Prince Epenge, ont été arrêtés avant le début de la manifestation et ont subi des traitements inhumains. 
Des journalistes ont été tabassés trainés par terre et leurs appareils arrachés, parfois détruits.
C’est le triste cas, parmi tant d’autres, et de Patient Ligodi, le correspondant de RFI en RDC, de Niwa Penzo, cameraman de CCTV et d’Ordinholas Mobala, cameraman de Bosolo.
Toujours à Kinshasa, deux de nos membres, M. Jérémie Belesi et Alpha Wendo sont introuvables à ce jour. 4 manifestants sont jusqu’à ce jour détenus au camp Lufungula. Il s’agit de Charly Mbole, Yannick Lokuli, Reagan et Freddy. Tous ont subi des traitements dégradants. M. Reddy Kisuk shawelo, animateur du parti politique Nouvel Elan a été poignardé et sa plaie a nécessité 14 épingles ! 
A Mbandaka, 26 cas d’arrestations arbitraires ont été enregistrés et ces compatriotes ont été victime de tortures. 
Le siège du parti Nouvel Elan à Mbandaka a été vandalisé par la garde rapprochée du Gouverneur et en sa présence.
A Mbujimayi, Messieurs Jean Bosco Mpunga, l’Exécutif provincial de Nouvel-Elan, Kasaï-Central, Mulumba Tshibangu Taty et Ntumba Ntumba Joseph, tous cadres de LAMUKA, ont été conduis aujourd’hui à la prison centrale de Mbuji-Mayi. A Bumba, 4 manifestants ont été arrêtés et relâchés.
Face à cette situation bouleversante, LAMUKA s’étonne du silence du corps diplomatique accrédité à Kinshasa qui s’est, à juste titre, indigné du passage à tabac du journaliste de RFI, Patient Ligodi, mais n’a pas daigné dire un mot sur les brutalités et autres sévices réservés au Président  élu, Martin Fayulu, au Premier ministre honorable Adolphe Muzito, Coordonnateur en exercice de LAMUKA ainsi qu’à d’autres journalistes et citoyens congolais. 
Néanmoins le Présidium apprécie très sincèrement l’attitude de l’Ambassadeur de l’Union Européenne consistant à s’enquérir de l’état physique des membres du Présidium et de blessés.  
Nonobstant ces incidents, le Présidium affirme que la flamme de la résistance doit être maintenue. 
Et, loin de céder aux intimidations et de décourager le peuple congolais dans sa détermination sans faille à  mener le noble combat des réformes institutionnelles consensuelles en vue de la tenue des élections impartiales, transparentes, crédibles et apaisés en 2023, le Présidium de Lamuka annonce solennellement qu’il organisera une autre marche pacifique le 29 septembre prochain pour les mêmes raisons que celles du 15 septembre.
Seule la lutte libère. Les usurpateurs ont peur de la vérité et de la détermination du peuple qui, comme l’a dit Rossy Mukendi d’heureuse mémoire, gagne toujours. Que Dieu bénisse la RDC et son vaillant peuple ».

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