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Qui bloque la désignation des membres de la CENI ? RD Congo : Les confessions religieuses divisées


* La CENCO, l’ECC et l’UDPS  pointés du doigt accusateur ! 
* Le FCC, Lamuka et l’Ensemble pour la République exigent le consensus, la transparence au lieu et à la place d’un ‘’forcing’’ !
En République Démocratique du Congo(RDC), la désignation des membres de la Commission Electorale Nationale Indépendante(CENI) pose toujours  des sérieux problèmes, voir même mort d’hommes.
C’est depuis l’installation de cette institution d’appui à la démocratie en 2006, notamment avec la désignation du premier Président de la centrale électorale congolaise M. l’Abbé Malumalu de triste mémoire que des protestations ont commencée. Le même scénario se répète comme lors des cycles électoraux précédant de 2006, 2011 et 2018.
En effet, les divergences constatées au sein des confessions religieuses aident les politiques tireurs des ficelles d’influencer certaines composantes de la plateforme société civile. L’on retiendra qu’aucune désignation des confessions religieuses n’a connu l’unanimité de tous ses membres qui la compose.
Pour la petite histoire, ladite plateforme des religieux tous confondus, après la désignation de M. l’Abbé Apollinaire Malumalu par les catholiques, les protestants avaient désigné le Pasteur Daniel Ngoy Mulunda ainsi que Corneille Naanga. 
L’on a remarqué est que tous ces présidents de la CENI ont été inféodés par les politiques spécifiquement  le régime de Joseph Kabila. Rien n’a prouvé que ces présidents de la CENI aient gardés leur neutralité et la transparence politique. La crise postélectorale en RDC en est la preuve tangible.  
Le régime de l’époque dirigé par le Parti du Peuple pour Reconstruction et la Démocratie (PPRD) avait joué un grand rôle dans la désignation des membres de la CENI.
Aujourd’hui, les mêmes causes produisent les mêmes effets, dit-on ! C’est le cas avec le feuilleton « désignation du nouveau président de la CENI ».
En outre, l’actuel régime au pouvoir en RD Congo dirigé par l’Union pour la démocratie et le progrès social(UDPS) utilise les mêmes stratégies de manipulation politique que le régime précédent de décrié par le même UDPS à l’époque. 
Elle et ses militants semblent donner l’impression de soutenir l’une ou l’autre des candidatures à la tête de la CENI !Pour preuve, les 6 confessions religieuses sur les 8 qui composent cette plateforme notamment l’Eglise du Réveil, les Kimbanguiste, Eglise orthodoxe, l’Armée du Salut, les indépendants et les musulmans ont  tous désignées M. Denis Kadima comme leur représentant à la tête de la CENI (commission électorale nationale indépendante). 
Par ailleurs, l’Eglise catholique et son collègue l’ECC (église protestante) ont méprisés le choix des 6 confessions religieuses citées. 
L’on note que  le FCC, Lamuka, Ensemble pour la République et les autres exigent toujours un consensus au sein des « confessions religieuses et une grande transparence avant d’envoyer les noms de leurs délègues. 
De son côté l’Assemblée Nationale se trouve bloquée, malgré le procès-verbal de 6 confessions religieuses déposé dernièrement, l’on ne sait pas, qui serait désigné par ses pairs. 
Tout est clair que le nouveau président de la CENI ne sera pas connu pour bientôt !
L’on revient à la case du départ. Et, comme conséquence, les partisans du régime au pouvoir accusent la CENCO de bloquer le processus électoral. 
Les discours incendiaires du Secrétaire Général de l’UDPS M. Augustin Kabuya, ainsi que la réaction de la CENCO par M. l’Abbé Nsiole montrent clairement que les violons ne s’accordent plus entre la CENCO et l’UDPS. 
Les actes des vandalismes que l’Eglise catholique est victime à Kinshasa et Mbuji-Mayi  est une preuve tangible de cette crise entre les deux complices d’hier, bien que ces menaces  seraient attribuer aux anticatholiques, notamment suite à la leur prise de position sur la désignation du président de la CENI,  l’on se demande : Quelle différence existe-elle entre Denis Kadima et Malonda ? Entre Paul Nsapu et Cyrille Ebokoto ? 
Pourquoi pas « designer une autre personne au sein des Organisations des ONGS ou des mouvements citoyens ?  
Et, pourquoi l’ingérence manifeste de l’UDPS  dans cette désignation ? 
L’allure où vont les choses, les tensions montent au sein de la population congolaise, certains avancent la thèse tribale, d’autres donnent l’hypothèse de la fuite en avance des élections. 
Si on ne prend garde la RD Congo va sombrer dans une vaste crise. Tenez que M. « Cyrille Ebokoto » est désigné par l’Eglise catholique et l’Eglise protestante. 
Le blocage qu’on accuse la CENCO et l’ECC ne profitera qu’au régime au pouvoir, qui avec le temps brandira l’Article 70 de la Constitution  de la RDC qui stipule en alinéa 2 que «  à la fin de son mandat, le Président de la République  reste en fonction jusqu’à l’installation effective du nouveau Président élu » pour justifier la mauvaise foi de ne pas organisé les élections dans le délai constitutionnel en 2023.  
Désormais l’équation est dans le coté de l’Assemblée nationale, pour arbitrer et trouver ou imposer un consensus au sein des confessions religieuses.
  

 

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