Du côté du Front Commun pour le Congo(FCC) ; Emmanuel Ramazani Shadari promet de réaliser un continuum de la politique de son mentor Joseph Kabila. Un motif de fierté des vaillants opposants dont les chiffres plaident pour un changement capable de transformer les conditions de vie du Congolais. Dans son dernier speech devant les deux chambres réunis en Congrès au Palais du Peuple axé sur l’état de la Nation, Joseph Kabila a eu le culot de prétendre que tout va bien en RDC. Il a essayé de brosser tous les aspects de la vie sociale dans un bilan voulu positif. Ce qui a le plus frustré le fonctionnaire, c’est le passage de son salaire de 60 000 FC à 120 000FC ! Joseph Kabila a qualifié cette croissance de miraculeuse pour un Congolais confronté à une précarité de vie inouïe. Emmanuel Ramazani Shadari se satisfait de cette pénible réalité pour prendre les rênes du pouvoir. Une grosse bourde commise par Joseph Kabila devant le Parlement et relevée par son dauphin médusé devant les chiffres avancés par ses challengers prêts à présenter une candidature commune. Les acteurs politiques engagés sous l’étendard du FCC réfléchissent en portant des lunettes aux verres trompeurs. Ils multiplient des séances en quête des stratégies électorales pour s’éterniser au pouvoir. Oubliant lumineusement que c’est le souverain primaire qui fera le jeu, les pro-Kabila comptent sur leur force de frappe axée sur un bilan plutôt négatif pour la quasi-totalité des Congolais. Au plus for d’eux-mêmes, ils savent que Shadari ne convaincra guère l’électoral craignant de plonger à nouveau dans la précarité. Que dira Shadari devant l’impunité qui gangrène le système de la redistribution du revenu national ? Que dira-t-il du rabais du système éducatif des enfants ? Que dira-t-il du rabais du système éducatif des enfants ? Que dira-t-il de la prise en charge des frais scolaires par les parents ? Que dira-t-il du taux insignificatif du PIB ? Que dira-t-il de l’insécurité urbaine ayant atteint des proportions inquiétantes ? « Je vais continuer sur la même lancée que mon prédécesseur, Joseph Kabila, devenu sénateur à vie », serait-il censé répondre. Une inadéquation entre son discours et les aspirations intrinsèques des électeurs de toutes tendances confondues. * C’est le moins que l’on puisse admettre. A moins que leurs utopies soeint fondées sur la tricherie. Shadari est mal parti. Son règne risque de s’arrêter en Namibie où il a été présenté devant les chefs d’Etat des pays de la SADC. Le FCC devra changer de braquet pour reposer sa campagne sur un discours réaliste et prometteur de changement. Et non raconter à la population que tout va bien et qu’elle sera contrainte de vivre dans cette précarité reconnue de tout le monde. Si non, Shadari est une victime expiatoire envoyée à la potence.n
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