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Le Rwanda : Un petit pays aux envies tyranniques sur la RD Congo !

C’est un petit pays peuplé d’environ dix millions d’habitants (9.790.071 personnes), il mesure environ 26000 km2 et affiche une densité de 384 habitants par km2, Dans certaines régions cette densité peut atteindre 1000 habitants par km2. Pour les spécialistes en démographie la densité de la population et le taux de natalité élevé sont des facteurs aggravants de conflits entre les communautés et la population rwandaise n’a cessé d’augmenter au fil des années.
Les partisans de Thomas Malthus soutiennent qu’une guerre serait nécessaire pour diminuer la population excédentaire pour la ramener au niveau des ressources en terre disponible et le génocide rwandais qui a coûté la vie à environ 800 000 personnes est considéré par les génocidaires comme un moyen raser l’excès de la population.
En effet, le Rwanda affiche une des densités les plus fortes d’Afrique. Un sous-sol pauvre et sans minerais, le pays ne produit que du thé et du café avec comme richesse principale l’élevage des vaches pratiqués par l’ethnie tutsi (minoritaire), tandis que les hutus majoritaires pratiquent l’agriculture.
A partir de 1980 le Rwanda avait connu la baisse des cours mondiaux du thé et du café et pourtant jusqu’en 1970, ce pays a été un modèle de développement économique en Afrique. Son développement a connu un certain retard à cause de la sécheresse et la dégradation de l’environnement. Beaucoup d’efforts sont en cours pour sortir le pays de la pauvreté.
Géographiquement, il est entouré des frontières naturelles comme le lac Kivu à l’Ouest, la chaîne des volcans au Nord, les marais de l’Akagera à l’Est, etc…Ce pays enclavé, loin de la mer, sans chemin de fer, ne peut être relié à  l’extérieur que par l’avion et la route. Il est voisin au Congo-Kinshasa.

Exploitations
Selon certaines sources, le pays compte une société qui commercialise du coltan avec un DG blanc qui travaillerait à la présidence à l’époque du règne de Joseph Kabila.
Le Rwanda commercialise aussi du diamant, de l’or, de la cassitérite, le wolfromite, qui ne se trouvent pas dans son sous-sol. Ces minerais proviennent de la RD Congo et principalement de  Walikale dans le Nord-Kivu et même dans le Sud-Kivu qui sont des zones de conflits armés d’où sortent les minerais de sang.
Avec l’avènement de l’électronique, l’Est de la RD Congo est très convoité à cause de la découverte d’importants gisements de ces minerais très recherchés par les sociétés multinationales qui fabriquent des appareils cellulaires-mobiles,  les ordinateurs, les lap top et autres.
Les exploitants artisanaux de ces minerais recherchés, les vendent à vil  prix  aux intermédiaires commerciaux qui alimentent les sociétés multinationales, lesquels ont des comptoirs à Kigali.
Dans une lettre adressée au président Obama reprise dans un article paru au journal Times de décembre 2008, Herman Cohen, ancien secrétaire d’Etat américain,  estime qu’il faut   créer à l’Est de la RD Congo, un marché commun entre le Rwanda, l’Ouganda, le Burundi et légaliser le trafic des minerais. Selon Heman Cohen, le Rwanda en envahissant le Kivu, pendant six ans (depuis 1998) a organisé un réseau d’exploitation  de Coltan qui a rapporté des milliers de dollars, et  qui a aussi permis à la RD Congo de percevoir des impôts, ce qui est faux.
Herman Cohen dit avoir proposé de légaliser le commerce des minerais dans cette région, mais les autorités de Kinshasa s’y étaient opposées farouchement pour question de souveraineté alors qu’au Département d’Etat, le Kivu est considéré comme faisant partie du Rwanda, s’était il exclamé.
Retenez, l’ancien Kivu comprend le Nord-Kivu qui s’étend sur 59 000 Km2, le Sud-Kivu 63000 km2 et le Maniema 132000 km2 soit un total de 254000 km2. Le Rwanda ne représente que 10% de cette superficie avec comme capitale Kigali habité par une population urbaine estimée à 600 000 habitants à peine la population de la commune de Masina à Kinshasa, une des 24 communes de la ville de Kinshasa.

L’hégémonie Tutsi
Depuis la nuit de temps, les Tutsis (nilotiques) pourtant minoritaires au Rwanda ont toujours dominé les Hutu(Bantous) qu’ils considèrent comme des sous-hommes.  Très célèbres, les Tutsis ont toujours été des Seigneurs au Rwanda, régnant sur les hutu et désignant leurs rois depuis des siècles. A partir de 1930, le chanoine catholique basé au Rwanda-Burundi, répondant au  nom de L. LACQER publia une théorie  selon laquelle, l’avenir du Rwanda ne pouvait être envisagé que  dans une expansion colonisante. C’est donc cette théorie qui poussa plus tard les rois tutsis à conquérir les nouvelles terres. C’est le roi Ruabugire V qui tenta l’aventure pour prendre l’Ïle Idjwi dans le lac Kivu. Malheureusement pour lui, Il fût blessé et évacué par ses hommes sur une pirogue pour rendre l’âme sur l’autre rive du lac.
La structuration politico-administrative commencée au Burundi  avait eu  une forte influence sur le Rwanda avec la mise sur pied d’une royauté au Burundi dirigée par  mwami Rwagasoré, c’était un interlocuteur valable du colonisateur pour le tutsi qui soutiennaient que le reste de  tutsi s’organisent en royauté au Rwanda afin de tirer des dividendes coloniales face aux hutu.  
La minorité tutsie rapatriée vers la RD Congo par le colonisateur s’étaient implantés à Rutshuru en se structurant administrativement et politiquement grâce à la sagesse de Mwami Ndezi parrainé par le mwami Rwagasoré.
Pour diminuer les conflits hutu-tutsi, le colonisateur belge avait déplacé les minorités tutsis vers la RD Congo en traversant la rivière Semliki dans le territoire de Rutshuru qui leur avait été octroyé.
Cette petite communauté tutsi s’était constituée en royaume en installant le mwami Ndezi.  Les colons belges n’ont jamais donné des précisions les limites de ce royaume. C’est un mwami tutsi du Rwanda et de la RDC, son royaume s’étend de la RDC jusqu’au Rwanda. Il fut le roi des tutsis mais n’est pas propriétaire des terres.
En apprenant que l’un de leur était devenu roi à Rutshuru, beaucoup de tutsis avaient afflué vers la RD Congo avec un grand flux migratoire vers la RDC pour renforcer la royauté de Ndezi. Ils se sont installés dans le Masisi, à Idjwi, à Lubero. Idjwi fut un marché sur le lac Kivu où les bashi et les tutsi  se rencontraient deux fois par semaine.
Au fil de temps, ces deux peuples se sont installés à Idjwi leur mixage  a donné la race Bahavu qui peuple cette île. Les tutsis se retrouvent un peu partout dans l’Est avec comme roi le Mwami Ndezi. Partout où les tutsis s’installent, ils se considèrent comme des chefs, et doivent tout faire pour s’imposer sous le parrainage de Mwami Ndezi implanté par les colons belges. Les bahavu font allégeance au Rwanda. Les hunde qui sont propriétaires dans le Masisi ont leur mwami Bashale, ils avaient accueilli les tutsi. Mais ces derniers font allégeance à un autre mwami situé loin d’eux et qui peut à tout moment envoyer des renforts.
A l’indépendance du Congo-Kinshasa, mwami Ndezi avait été invité à la table ronde et ses sujets tutsis avaient obtenu la nationalité congolaise. En reconnaissant Ndezi un hutu comme chef coutumier alors qu’il n’a pas de terre, son royaume n’a pas d’espace.  Son peuple est composé des groupuscules disséminés partout à l’Est de la RD Congo qui font la promotion de l’hégémonie tutsi en faisant tout pour se maintenir dans les institutions. Le génocide rwandais est venu en appuie comme levier de soutien à cet aspect hégémonique.
Pour preuve, Kagame n’a pas accepté le retour des tutsis congolais au Rwanda.  Toutefois, il les exhorte à rester au Congo avec serment de les soutenir ou de soutenir leur émergence. Nous le vivons avec l’infiltration des cadres Rwandophones dans les institutions de la RD Congo surtout dans l’armée congolaise qui compte près de 19 généraux tutsi sur 32 généraux que compte le pays. Le grand-frère de Ruberwa Azarias vient d’être intronisé Mwami c'est-à-dire un roi qui a ses terres et son territoire.    
Pendant la colonisation en 1959, des élections furent organisées au Rwanda à la faveur de hutu majoritaires. Le roi Kigali V  un tutsi qui régnait en maître avait fui le Rwanda.  Il fut remplacé par le tout premier président, un hutu du nom de Grégoire Kayibanda qui accéda au pouvoir d’Etat à la faveur des élections et le Rwanda devint indépendant en 1962. Tous les tutsi qui vivaient dans le royaume prirent la fuite pour entrer dans la diaspora soit en Tanzanie, soit au Canada, USA, d’autres comme réfugiés au Congo. Plusieurs camps de réfugiés furent construits à Goma, à Rutshuru et dans le Masisi.
En 1959, les parents de Kagame s’étaient installés en Ouganda, où leur enfant Kagame était entré dans l’armée de résistance, dans le maquis de  Museveni, à partir de la Tanzanie,  celui-ci faisait  la guerre contre Mitton Obote qui était revenu au pouvoir  et Idi Amin avait été chassé par Nyerere.  Museveni est considéré comme un de leur c'est-à-dire un Angole ( une ethnie) assimilé à l’ethnie tutsi.
Kagame a œuvré dans l’armée ougandaise. Les forces tutsi du FPR sont issues pour la plupart de l’Ouganda voisin où deux cents mille tutsi s’enfuirent à la suite de la révolution de 1959. L’arrivée au pouvoir d’hutu s’était traduite par des massacres. Beaucoup sont anglophones et beaucoup sortent des rangs de l’armée de ce pays comme leur chef Paul Kagame ancien stagiaire d’une école militaire américaine.
Cet aspect a beaucoup joué pour élaborer au sein de la diplomatie rwandaise le scénario d’une force d’intervention étrangère soumise aux intérêts anglo-américains en Afrique de l’Est.
L’offensive du FPR a été considérée comme le début d’un plan plus vaste élaboré à Washington pour remodeler l’ensemble de l’Afrique de l’Est à partir de l’Ouganda. Une fois le pouvoir d’Habyarimana tombé, on peut créer un vaste empire anglophone qui rassemblerait, outre l’Ouganda, la province du Kivu, le Rwanda, le Burundi sous l’autorité du premier ministre ougandais, défenseur des tutsis et sous la férule des intérêts anglo-saxons.
 Quand Museveni prend le pouvoir en 1985, tous ses combattants d’armes sont intégrés dans l’armée ougandaise. C’est grâce à cette armée ougandaise que Kagame va faire des formations militaires aux USA, il travaillait dans les services des renseignements militaires ougandais. Il est le fruit de l’armée ougandaise.
En 1990, l’armée de Museveni attaque le Rwanda avec à sa tête Freud Rwigema qui avait été tué quelques temps plus tard à cause des luttes pour le leadership. Il avait été remplacé par Paul Kagame à la tête du Front Patriotique Rwandais qui avait pris le pouvoir en 1994 et devint l’armée patriotique rwandaise. Pour conquérir le Rwanda pendant quatre ans, il y a eu beaucoup de résistances.
Sur le plan international, Bill Clinton arrive au pouvoir aux USA avec une nouvelle idéologie, the new leaders avec l’usage de la force. Pour Paul Kagame, le pouvoir est au bout du fusil et non dans les urnes. C’est cette idéologie qui avait été utilisée pour chasser Mobutu du pouvoir. La communauté internationale poussa le régime d’Habyarimana de négocier avec la rébellion de Kagame résultat : le FPR cantonné à 100 kms de la capitale rwandaise avait obtenu qu’une branche de FPR vienne s’installer dans la capitale comme tête de pont, le point le plus avancé, il fallait constituer un gouvernement de large union nationale pour protéger leurs leaders.  Le FPR, grâce à cette tête de pont a réussi à organiser un attentat contre l’avion qui transportait le président Habyarimana. Ils avaient réussi à transporter les missiles jusqu’à son quartier général à Mulindi non loin de Kigali, c’est dans les accords d’Arusha qu’ils avaient obtenu de déployer une armée de 600 soldats avec du matériel de guerre.
En 1995, Kagame organise son pouvoir. En 1996, sous prétexte de protéger ses frontières, il attaque les camps de réfugiés gardés par les casques bleus et les (forces d’armées Zaïroises) en sigle FAZ devenu FAC après l’AFDL ; l’actuelle FARDC.  Ces Faz étaient en contact avec les milices et les FAR tous sont armés, c’était une poudrière. Rappelons qu’en 1995, les populations autochtones du Congo vis-à-vis de cette insécurité militaires, avaient commencé à s’organiser pour se protéger, d’où la naissance de Ngilima qui est l’ancêtre de Maï-maï dérivée de la rébellion Simba-Mulele-Maï.
Les combattants recrutés par Nyamwisi dans le mont Ruwenzori avaient été transférés à Goma sous prétexte de les intégrer dans les FAZ, cela n’a pas été fait, finalement ils ont fait jonction avec les Ngilima. A cette époque, c’est le général Elukie qui fut le chef d’Etat-major des Faz, il mena deux opérations à savoir l’opération mbata, puis l’opération kimia pour réprimer les auteurs des exactions commises sur les populations civiles.
En octobre 1996, un groupe de Banyamulenge revendique la nationalité congolaise, comme le pouvoir de Kinshasa refuse de la leur accorder, le groupe cherche un leadership  l’alliance des forces de libération congolais AFDL regroupant les troupes de  Laurent Désiré Kabila, de  Masasu, de Bugera et Ngandu Kisasi. qui veulent prendre le pouvoir à Kinshasa à partir de 1997 et récupérer les terres de l’Est en gérant le Congo avec cette philosophie de New leaders prônée par les nouveaux dirigeants américains qui ne voulaient plus de Mobutu.
Le régime de Paul Kagame comptait sur le nouveau leadership de Kinshasa pour prendre les terres à L’Est du pays et l’annexer au Rwanda. Ils entrent d’abord au Kivu avec l’idée de dominer évidemment avec la bénédiction de certains occidentaux en l’occurrence Herman Cohen,  Secrétaire d’Etat Américain et certains groupes de réflexions à l’instar de Pôle  Institute et faire en sorte que les populations autochtones acceptent de vivre ensemble avec les Rwandophones sur le territoire congolais dans le but de faire plus tard un referendum  pour que cette population obtienne son autonomie dans leur territoire. Ce qui explique leur présence à Masisi et à Rutshuru, on essaye d’aller vers le Nord en massacrant les populations de  Béni.
Le spectre de démembrement de la RD Congo ne disparaitra pas surtout  à cause de la présence des faiseurs de guerres dans la région de grands-lacs qui rivalisent d’ardeurs et d’imagination pour faire aboutir leurs projets machiavéliques. Leur dernière trouvaille, c’est financer la production d’une pensée à faire propager par les congolais eux-mêmes.
C’est la mission confiée à Pole Institute qui récupère quelques hommes intelligents dans la classe politique congolaise pour embrigader l’opinion publique, les amener à accepter de facto que la partie orientale de la RD Congo est une réalité géographique, sociologique et économique à part et qu’il faut la détacher du territoire national.
Plusieurs plans ont été montés pour rendre ingouvernable la RD Congo par les groupes financiers internationaux et trouver un prétexte à la privatisation.

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