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RDC:Auditions «Kidnapping» non objectives ?Voici les Kidnappeurs condamnés à mort !

« Le Tribunal de Grande Instance de Kinshasa/Gombe a condamné tous les prévenus dans l’affaire des enlèvements à Kinshasa à la peine de mort. La sentence a été prononcée le 6 juillet 2023 dans la nuit après une troisième audience marathon. L’on notera que le  tribunal a établit l’infraction d’association des malfaiteurs à charge des prévenus Kabamba Paul Hugo, Pululu Belengo Exaucé, Ngiama Makenge Gradi, Makonga Plagibette Plage et Mpadi Mukoko Kévin sont condamnés à chacun à la peine de mort. Pour l’infraction de vol, tous les prévenus sont condamnés à 10 ans de servitude pénale principale et à une amende de 5 millions Fc payables dans le délai de la loi à défaut subir 45 jours de servitude  pénale subsidiaire. S’agissant de l’infraction à mains armées tous les prévenus sont condamne chacun à la peine de mort. Pour l’infraction des coups et blessures simples, tous les prévenus ont été condamnés à 6 mois de servitude pénale principale et à une amende de 3 millions  Fc payables dans le délai de la loi à défaut subir 30 jours de servitude pénale principale subsidiaire.Infraction tentative de viol mise à charge du prévenu Makonga Plagibette Plage et le condamne à 20 ans de servitude pénale principale et à une amende de 5 millions  Fc à défaut de subir 60 jours de servitude pénale principale subsidiaire. Le Tribunal a déclaré non fondé l’inconstitutionnalité soulevée par les prévenus.
En effet, les condamnés sont des  présumés auteurs des enlèvements forcés à Kinshasa, ils ont  comparu devant le tribunal  depuis  le 4 juillet dernier à l’esplanade du ministère de l'Intérieur.
Le tribunal a poursuivi lles audtions jusqu’au 5 juillet dernier, avec objectif dl’identifier d’abord des prévenus qui n’étaient pas identifiés à  la première audience.
On les accuse de quatre chefs d'accusation notamment l'association des malfaiteurs, l'enlèvement des personnes, l'assassinat et le vol avec violences.
Le ministre de l’Intérieur, Peter Kazadi,  a assisté à ce procès.
Certaines victimes de ces enlèvements se constituent partie civile.
Ils sont au total (27) vingt-sept Kidnappeurs, parmi eux l’on a trouvé aussi quatre policiers et six filles.  Ces criminels, constitués en plusieurs bandes, sont accusés et condamnés entre autres d'être auteurs du phénomène kidnapping qui prend de l'ampleur ces jours dans la capitale.
Selon la police, ces hommes volent, violent, tuent et extorquent les biens de leurs victimes. Plusieurs biens volés ainsi que les outils de leurs opérations ont été présentés".
En outre, la façon dont ces bandits sont organisés pour commettre des  crimes et semer la pagaille dans ville province de Kinshasa, montre qu’une main noire se cache derrière ces Kidnappeurs. L’on a trouvé parmi les moyens de leurs opérations les voitures avec des matricule de l’Hôtel de ville, des Policiers,  et des armes etc.
La population Kinoise est traumatisée et vive avec la peur au ventre. La circulation urbaine est devenue un cauchemar pour tout le monde dans la Ville de Kinshasa.
Certaines langues se délient si les Kidnappeurs sont des vendeurs d’organes humains, qui sont alors les acheteurs ?  
Etant une association des malfaiteurs, elle doit avoir des partenaires ou des sponsors sans doute, qui sont les commanditaires de ces crimes ? Pourquoi aucun acheteur des reins ou d’organes n’a été cité ?  
Et pourquoi ils ont filmé les scènes de crimes et les balancer dans les réseaux sociaux ?  Ils poursuivent quels objectifs ? Et pourquoi seulement à quelques mois des élections ?
Sont là tant des questions que l’on se pose et  restent sans réponse dans les esprits des congolaises et congolais.
D’autres confirment que des politiciens pourraient être derrière ce phénomène. Avec objectif de frapper les esprits de la population,  semer la pagaille et la terreur pour  utiliser «l’insécurité» comme alibi de ne pas organiser les élections prochaines dans le délai constitutionnel.
Vraie ou fausse insécurité, les autorités concernées notammentla PNC doivent mener des enquêtes approfondies pour élucider les commanditaires de l’insécurité  grandissante dans la ville de Kinshasa et à travers toute la RD Congo.

Condamnation trompe l’œil ?
La population Congolaise en générale reste sceptique sur les condamnations prononcées par le Tribunal de Grande Instance de Kinshasa/Gombe à l’égard de ces bandits.
Pour cause, il semble que parmi les condamnées l’on a trouvé des anciens condamnés pour les mêmes motifs ou infractions circuler librement à travers la ville.
La justice n’aspire pas la confiance, la PNC a souvent accusée la justice de libérer les malfrats qu’elle emprisonne pour des crimes graves.  
C’est pourquoi certaines organisations et institutions de la société civile exigent que les Kidnappeurs condamnés purgent effectivement leurs peines. Pas des libertés provisoires fantaisistes, comme l’on remarque d’habitude.
La Dynamique de lutte contre le trafic humain et la traite des personnes(DCTH),  une ONG de défense des droits de l’homme, demande aux autorités de veiller à ce que chaque condamné, dans l’affaire des kidnappings à Kinshasa, purge sa peine définitive.Cette ONG demande vivement au Premier ministre Sama Lukonde d'instruire le ministre de la Justice de veiller à ce que les kidnappeurs condamnés purgent leurs peines dans une prison située loin de Kinshasa, soit à Buluo(Kolwezi) soit à Angenga( Mongala).
Ces criminels ont semé l'insécurité dans la capitale congolaise provoquant la désolation dans l'opinion à la suite des enlèvements dans lesquels ils se sont illustrés, via les moyens de transport en commun.  
Quant à l'Association Congolaise pour l'Accès à la Justice ( ACAJ), à travers son tweet du samedi 08 juillet 2023, appelle le Premier Ministre, Sama Lukonde, à veiller à ce que les Kidnappeurs condamnés définitivement purgent leurs peines à Buluwo ou Angenga, centres pénitentiaires situés loin de la Ville Province de Kinshasa.
Ceci d'autant plus, souligne cette organisation de défense des droits humains, celle de Makala reçoit à ce jour 11.920 détenus pour une capacité de 2000 pensionnaires.
Pour rappel, l'ACAJ avait également estimé que les annonces faites par les autorités urbaines sont insuffisantes, compte tenu de la gravité du phénomène Kidnapping qui bat son plein à Kinshasa.
Elle avançait qu'il faudra encore plus des stratégies de la part du gouvernement provincial dans la mesure où cette nouvelle tendance de criminalité se répand aussi grâce à la circulation de nombreux véhicules sans plaques minéralogiques ou bâchées dans certains cas où encore arborant en toute impunité des plaques de l'administration publique et des ministères.

Et leurs complices ?
L’on a signalé que plusieurs magistrats civils comme militaires seraient impliqués qui, en tant que complices, corrompus voire recruteurs.
A entendre certains prévenus, il apparait clairement que l’appareil judiciaire congolais est complètement désarçonné. L’on a entendu par exemple un justiciable dire devant les caméras ceci : « …nous ne mourrons pas seuls. Nous allons citer les enquêteurs du parquet avec qui nous travaillons.
D’ailleurs, pas plus tard qu’hier, on leur a payé 16 millions de francs congolais et 4 mille dollars. On va le dire ici et citer leurs noms… ».
S’il est vrai jusqu’ici qu’une seule personne a été innocentée, une étudiante de deuxième graduat à l’Institut facultaire des sciences de l’information et de la communication (IFASIC) citée malencontreusement par un certain Christian (prévenu), tous les autres ont décliné leurs identités et reconnus la plupart des faits mis à leurs charges à savoir : agressions, vols aggravés, viols, enlèvement voire quelques disparitions. Comment parler des fausses informations ou des chimères?
Plusieurs témoins et victimes réunis dans ce tribunal de circonstance, se sont constitués en partie civile à qui le parquet a donné la parole, pour que certains rescapés qui ont reconnu leurs bourreaux, racontent ce qu’a été leur calvaire.
Un officier des FARDC a reconnu son gendre, un certain Anthony Betope Eloy qui, après avoir épousé sa fille, l’a fait disparaitre et a lui-même disparu, jusqu’à ce qu’il voie sa photo apparaître parmi les présumés criminels arrêtés.
Quant à la magistrature, l’on apprend des sources crédibles que déjà sur la table du chef de l’État Félix Tshisekedi, se trouverait la liste d’au moins près de 54 magistrats à révoquer dont 4 militaires, pour faute grave dans l’exercice de leur fonction.
L’on se rappellera de Laurent Désiré Kabila qui, à son arrivée au pouvoir bien que par coup de force, avait commencé l’assainissement de l’appareil judiciaire, car il avait compris que la déliquescence de la RDC avait pour coupable entre autres, les magistrats
Voici qu’aujourd’hui, des magistrats surtout civils sont en train d’être cités comme complices de crimes qui mettent en émoi la nation entière et même une partie du monde.
Alors quelle sanction pour ces derniers ? Rien que la révocation ? Ne sont-ils pas coupables au même titre que les kidnappeurs ?
Toutefois, ceci semble être juste la partie émergée de l’iceberg, ces réseaux ne pouvaient opérer avec autant d’envergure en si peu de temps à Kinshasa.
Qu’on creuse encore et encore, il y a anguille sous roche.

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