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RD Congo: Le rapport annuel de JED fustige « des promesses » non tenues!

Journaliste en danger (JED) à Kinshasa avoir répertorié plus de 500 atteintes contre les médias, dont cinq journalistes tués, durant le mandat du président Félix Tshisekedi, dont elle "fustige les promesses non tenues" en matière de presse. Le quinquennat de M. Tshisekedi était "considéré comme celui de tous les espoirs pour les journalistes congolais, après le long règne de Joseph Kabila à la tête" de la République démocratique du Congo, "marqué par des brimades, des attaques et fermetures de médias, des arrestations et violences allant parfois jusqu'aux assassinats de journalistes", note JED.
En effet, le Président de la RD Congo Félix Tshisekedi s'était notamment engagé à faire des médias "un véritable 4e pouvoir", rappelle l'organisation dans un communiqué, diffusé à la veille de la Journée internationale de la fin de l'impunité pour les crimes commis contre des journalistes.
Selon cette organisation, en cinq ans il a  enregistré "au moins 523 cas d'attaques diverses contre la presse", dont au moins 160 arrestations, plus de 130 cas de menaces ou violences physiques, 123 cas de médias "attaqués, fermés ou d'émissions interdites"...
En outre,  les morts de 5 journalistes durant cette période ont toutes été enregistrées dans les provinces de l'Est, en proie aux violences de groupes armés, a précisé M. Tshivis Tshivuadi, secrétaire général de JED. Au moment de la publication de son rapport, JED assure qu'"au moins trois journalistes croupissent en prison en RDC".
Il y a parmi eux Stanis Bujakera, correspondant notamment du magazine Jeune Afrique, détenu depuis le 8 septembre à Kinshasa et dont de nombreuses organisations et personnalités ont demandé la libération.
Pour rappel, Félix Antoine Tshisekedi est  au pouvoir depuis janvier 2019, est candidat à un second mandat aux élections du 20 décembre prochain. Ci-dessous le Rapport JED 2023: 
A l’occasion de la célébration, jeudi 02 novembre 2023, de la Journée Internationale de la fin de l’impunité des crimes commis contre les journalistes, Journaliste en danger (JED) publie son Rapport annuel sur « Le Bilan de la liberté de la presse sous le premier mandat du Président Félix Tshisekedi ».
Un quinquennat considéré comme celui de tous les espoirs pour les journalistes congolais, après le long règne de Joseph Kabila à la tête de la RDC et qui était marqué par des brimades, des attaques et fermetures des médias, des arrestations et violences allant parfois jusqu’aux assassinats des journalistes. Le mandat de Tshisekedi était alors présenté comme celui de la rupture entre l’ancien régime et le nouveau pouvoir, issu de la première alternance politique et pacifique du pays. Le Président Félix Tshisekedi s’étant engagé, dans son discours d’investiture, à faire des médias « des véritables 4è pouvoir » ; à œuvrer pour le respect des droits fondamentaux, et à sensibiliser les forces de sécurité au respect des droits et libertés des journalistes à exercer leur mission d’information sans crainte des représailles »
Dans son rapport 2023, JED fustige les promesses non tenues du nouveau Président et constate qu’aucune action d’envergure n’a été prise, ni sur le plan politique, ni sur le plan judiciaire, ni sur le plan sécuritaire, pour rendre plus sûr l’exercice du métier de journaliste, en dépit de l’adoption d’une nouvelle Loi sur la presse issue des Etats généraux de la Communication et des médias qui n’a jamais été publié au Journal Officiel, plus de huit mois après sa promulgation par le Chef de l’Etat.
Pour JED, les conséquences de ces promesses non tenues se traduisent par les assassinats, les menaces, agressions et arrestations des journalistes ; les fermetures et pillages des médias, enregistrés, chaque année depuis son avènement au pouvoir à savoir : 85 cas (2019) ; 116 (2020) ; 110 cas (2021) ; 124 cas (2022) et 88 cas (2023).
Au total donc, durant le premier mandat de Tshisekedi, le Service de monitoring de JED a enregistré au moins 523 cas d’attaques diverses contre la presse dont 5 journalistes tués ; au moins 160 cas d’arrestations des journalistes ; plus de 130 journalistes et professionnels des médias qui ont été victimes des menaces ou des violences physiques. Sans oublier, les médias qui ont été attaqués, fermés ou des émissions interdites, soit 123 cas enregistrés.
Le Rapport-bilan de la liberté de la presse sous Félix Tshisekedi met également en exergue les cas des journalistes tués ou portés disparus particulièrement dans les provinces de l’Est de la RDC en proie à la violence des groupes rebelles.  Au moins 3 journalistes ont été tués au cours de l’année 2021, et un journaliste porté disparu depuis décembre 2020, après avoir été enlevé par des miliciens. Il s’agit de
• Héritier Magayane, journaliste de la RTNC, station locale de Rutshuru, dans la province du Nord-Kivu, qui a été tué, le 8 août 2021, à l’arme blanche par un groupe d’hommes non autrement identifiés.
• Barthelemy Kubanabandu Changamuka, journaliste de la Radio Communautaire de Kitshanga (CORAKI FM) émettant à Kitshanga, une localité de la province du Nord-Kivu, assassiné, le 9 mai 2021, dans l’enclos de son domicile par deux hommes armés en tenue civile.
• Joel Mumbere Musavuli, directeur de la Radio Communautaire Babombi, émettant à Biakato, chefferie de Babombi, territoire de Mambasa, dans la province de l’Ituri, ainsi que son épouse qui ont été attaqués à l’arme blanche, le 14 août 2021, par un groupe d’hommes non autrement identifiés. Le journaliste a succombé de ses blessures tandis que sa femme était grièvement blessée.
• Bwira Bwalite, directeur de la radio communautaire de Bakumbole, station émettant à Kalembe dans le territoire de Wilikale (Nord-Kivu, a été enlevé par des miliciens, le 16 juin 2020 et son corps n’a jamais été retrouvé.
Les enquêtes annoncées au lendemain de ces assassinats, en vue d’identifier leurs auteurs ou commanditaires, ainsi que les mobiles de ces crimes n’ont jamais été diligentées. 
Alors que s’annoncent des nouvelles échéances politiques cruciales, notamment l’élection présidentielle, dans un climat de tension et de suspicion, généralement hostile à la liberté de la presse, JED considère que la sécurité des journalistes est l’une des clés essentielles de la réussite d’un processus électoral fiable et transparent.
 Depuis le début de cette année électorale, JED a documenté au moins 88 cas d’attaques diverses contre les journalistes et contre les médias qui se répartissent de la manière suivante
–       40 cas de violences physiques
–       30 cas d’arrestations ou interpellations
–       18 cas de fermetures des médias fermés ou d’interdiction des programmes ou émissions politiques
Au moment de la publication de ce rapport, au moins trois journalistes croupissent en prison en RDC. Il s’agit de:
Patrick Lola, journaliste indépendant, arrêté et détenu depuis le 22 novembre 2021, à la prison centrale de Mbandaka, à l’Equateur.  
Blaise Mabala, journaliste à la Radio « Même Moral FM » émettant à Inongo dans la province de Maî Ndombe, arrêté depuis le 20 octobre 2023, et incarcéré à la prison centrale de Inongo pour outrages à l’autorité.
Stanis Bujakera Tshiamala, correspondant du magazine Jeune Afrique et également directeur de publication adjoint du site d’information congolais Actualité.cd. Il a été arrêté le 8 septembre à l’aéroport de Kinshasa-Ndjili. Depuis le 14 septembre 2023, il est détenu à la prison centrale de Makala, à Kinshasa. Le journaliste est accusé de “faux en écriture”, “falsification des sceaux de l’État”, “propagation de faux bruits”, suite à la publication d’un article sur le site Internet de Jeune Afrique, le 31 août, signé par la rédaction. Cet article mentionnait un rapport attribué à l’Agence nationale de renseignements (ANR) dont les autorités congolaises contestent l’authenticité et mettant en cause des renseignements militaires dans la mort de Chérubin Okende Senga, ancien ministre des Transports et Député de l’opposition.
Pour Tshivis Tshivuadi, Secrétaire général de JED, « Quels que soient les motifs avancés pour justifier cette arrestation, tout laisse croire que cette affaire est plus politique que judiciaire. 
Raison pour laquelle, JED demande au Président de la République, en sa qualité de Magistrat suprême, de lancer un signal fort pour marquer la fin de son premier mandat, en ordonnant la libération du journaliste Stanis Bujakera, victime d’un acharnement judiciaire alors qu’il doit bénéficier de sa présomption d’innocence, et de tous les autres journalistes arbitrairement privés de leur liberté en provinces».
Dans un Appel lancé, le 19 octobre 2023, aux candidats à l’élection présidentielle du 20 décembre, Reporters sans frontières (RSF) leur demande de s’engager à soutenir la liberté de la presse et promouvoir la sécurité des journalistes, et d’affirmer leur soutien à la demande d’abandon des charges contre le journaliste Stanis Bujakera dont le procès est en cours.

16)RD Congo : Moindre évènement, des millions  des dollars détournés
Croyez, malgré l’existence de la patrouille financière de l’IGF (Inspection Générale des Finances) pour traquer les corrupteurs,  les  gouvernants  RD Congolais  ne changent pas. Ils seront toujours inégalables pour étonner l’Univers ; non pas par des bons actes, mais plutôt par le mal. C’est ça la particularité des dirigeants RD  Congolais.  Cette particularité désigne : Vol alias  détournement en règle en termes des millions des dollars et par centaine et surtout pas par dizaines. Curieux comportement sur l’origine du dirigeant RD Congolais. Par exemple, sur l’Affaire projet 100 jours du Chef de l’Etat, l’on avait déploré un détournement de plus 340 millions des dollars, le procès 100 jours n’a abouti à aucun résultat escompté. Affaire covid-19, des millions des dollars ont été détournés par l’ancien ministre de santé, qui enfin a obtenu la grâce présidentielle, et circule librement. Le cas récent, est celui de l’organisation des IXe jeux de la Francophonie, organisés en RD Congo dernièrement du 28 juillet au 06 août 2023. Notez, sur une enveloppe totale de 48 millions USD préalablement prévus, les sacrés frappeurs Rd congolais auraient déboursés 324 millions USD pour organisé un seul évènement.
Par cette raison, on voudra bien pour valable, que depuis toujours le détournement ne peut être supprimé à l’ordre du jour ou au projet de société du pouvoir. On a suivi dans le gouvernement  central, dans les Assemblées Provinciales, dans les gouvernements provinciaux, des cas des détournements en cascade. Ces cas avérés ou rien, aucune personne n’a été sévèrement punie, ni aucun  centime n’a été retourné au trésor public, ni biens mal acquis saisis. 
Il serait bon qu’au sein de l’Enseignement National, soit envisagé l’examen aboutissant à la délivrance des titres, au niveau secondaire : un baccalauréat (Diplôme d’Etat), une licence au niveau du graduat, une maîtrise ou un doctorat en matière de détournement. Sinon, comment au moindre évènement, organisé en RD Congo, on déplore des cas des détournements et non des moindres ! Les suspects ou les auteurs de détournement se distinguent par des Villas, Flats, Appartements, Jeep dernier cri, changement de look et démarche.
Sur ce point, les dirigeants RD Congolais, sont toujours les plus exemplaires en mal. Les gouvernants de la RDC sont les plus supérieur par comparaison à d’autres dirigeants sur ce point précis.

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