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Riz impropre à la consommation en RD Congo : Socimex pointé du doigt accusateur!

Par sa décision judiciaire du 25 octobre dernier, le procureur de la République du Parquet de grande instance de Matadi a ordonné le refoulement de plus de 6 mille sacs de riz de marque Butter Brand importé par la société Socimex SARL. Motif : ce riz durci est déclaré non conforme et  nuisible à la santé publique.
En effet, l’officier du ministère public s’est basé sur le rapport et le procès-verbal de constat, d’exécution et de consignation lui dressé par l’officier de police judiciaire, Ir Ndontoni Wamuini, Inspecteur phytosanitaire officiel du Service de quarantaine animale et végétale (SQAV) au Port de Matadi.
Selon les informations parvenues à Scooprdc.net, ce lot de riz de marque Butter Brand a été transporté par  le navire MV VSC TRITON affrété par Socimex. Ledit bateau a accosté et passé deux semaines au port de Matadi avec ce riz.
Des témoins affirment qu’après la prise de l’ordonnance par le procureur de la République, le navire a quitté le même 25 octobre le port pour une destination imprécise avec cette cargaison du riz refoulé par le Service de la quarantaine, car considéré comme abimé sous l’effet des champignons microscopiques qui prolifèrent en mousse veloutée.
Cependant, les observateurs qui émettent une forte crainte de voir ce riz être frauduleusement versé sur le marché dans des nouveaux emballages camouflés, se demandent pourquoi le Parquet de Matadi n’a pas procédé à l’incinération de cette cargaison impropre à la consommation et nuisible à la santé au lieu de la refouler ? 
Non sans raison, car des rumeurs circulent que le lendemain déjà, ce riz était en train d’être vendu à des trafiquants au niveau de Vinda entre Matadi et Boma. Une autre partie de ce riz aurait atterri à l’entrée Boma vers Bralima, dégagée dans des grandes barges.
Il faut rappeler que ce n’est pas la première fois que la société Socimex du Libanais Ibrahim Issaoui, injecte sur le marché congolais des produits alimentaires de qualité douteuse. En mars 2012 par exemple, 7.800 tonnes de sucre de sac de 50KGs étiquetés « Infiniti Bioenergy » provenant du Brésil, avaient connu la même contestation que le riz « Butter Brand » aujourd’hui. 
Socimex avait été sommée de prendre toutes les mesures nécessaires pour renvoyer la cargaison car « jugée non conforme ».  
Mais finalement, après des conciliabules, rien que 197 sacs de ce sucre sur les 135.000 sacs constituant les 7.800 tonnes, avaient été déclarés impropres à la consommation par l’Office congolais de contrôle (OCC) qui était dans la logique de refoulement. 
Que s’était-il réellement passé  pour assister à un tel revirement ? L’argent avait-il circulé ? Possible parce que l’on raconte que certains députés nationaux de l’époque dépêchés à Matadi et Boma pour mener des enquêtes sur ce dossier, s’étaient fait graisser les pattes.

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    JL2H


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