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La vente et consommation du guégué ou zododo : Les pouvoirs publics détruisent la santé des Congolais

En effet ,c’est à n’y rien comprendre des calculs destructifs des gouvernants Congolais de cette époque au détriment de la jeunesse , en autorisant la vente en public de la boisson  forte appelée « zododo » ou « guégué » anciennement connu sous le nom de « lotoko »,il y a belle lurette. 
Par ailleurs, il sied de rappeler ici que dans une fraîche date, il y a eu une campagne  contre une boisson forte « samarino » en provenance du pays voisin, au motif que celle-ci participait à la mort programmée de la jeunesse mal aimée de l’Afrique Subsaharienne à plus d’un titre. 
Comme on peut le constater au travers les Saintes Ecritures, la formule tout trouvée par les pouvoirs publics, consiste à donner des boissons fortes aux jeunes gens, de sorte qu’ils oublient leurs soucis, par-dessus tout leur avenir.   
De vrai est que, «  le mensonge ne saurait reconnaitre la vérité » à ce sujet bien évidemment. 
La vérité ici en est que, après la disparition de « samarino » du marché kinois, suite à la campagne de diabolisation, du  coup, le « Zododo » alias « guégué » connait une massification indicible, au point que  cet alcool mal distillé est  désormais vendu au vu et au connu de tous. 
Aussi curieux que cela puisse paraitre, ce sont des officiels qui se chargent de convoyer les récipients contenant cet alcool nuisible en provenance de l’arrière pays destiné  à nuire à la santé de la jeunesse. 
Par ailleurs, l’opinion se pose la question, celle de savoir  à quoi sert le fameux ministère de la Jeunesse Congolaise et l’Initiation à la nouvelle citoyenneté, pendant  que les jeunes gens sont en voie de disparition si l’on n’y prend garde à force de consommer le « guégué » à partir de 5h du matin. Sans espoir, les jeunes gens ne savent à quoi. Ils demeurent perplexes, ne sachant se marier, car pour y parvenir il faut avoir une activité payante. 
Ceux qui tentent une aventure dans les travaux champêtres, les aires culturelles leurs sont dépossédées et bretonnisées par qui l’on sait. 
Oser  exploiter un petit commerce, c’est s’appauvrir plus que davantage par taxes et impôts asphyxiants, alors que beaucoup de véhicules appartenant aux fonctionnaires de l’Etant ne payent aucun droit. 
Pourtant leurs propriétaires touchent salaires et primes, sans oublier les indemnités kilométriques. Comme qui dirait, en RDC, les riches s’enrichissent de plus en plus, tandis que, les pauvres vont en contre-fil au jour le jour. 
Mais quand arrive le moment de vote, on ne choisit qui doit le faire et qui ne le peut pas. Les gouvernants mènent les affaires publiques de façon qui consiste à éviter les préoccupations des populations dont ils parlent vaguement.

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