La question qui fâche : La BSU force du progrès de l’UDPS une milice ?
Un peu partout au monde une formation ou un parti politique doit avoir un département qui s’occupe des jeunes. Même chose qu’on trouve dans un gouvernement responsable, l’on doit trouver un ministère qui s’occupe de la jeunesse. La raison est simple, car « la jeunesse est l’avenir de demain » dit-on », pareillement pour un parti politique ou toute autre organisation politique ou apolitique, la jeunesse occupe une place importante. Pour rappel, au temps de la dictature de la deuxième République en DRC, le Mouvement populaire de la Révolution(MPR) du Marechal Mobutu avait la JMPR (Jeunesse de Mouvement Populaire de la révolution), des CADR (Corps d’activistes pour la Révolution), l’animation populaire,… ces structures du MPR soutenaient activement la pensée et les idées du régime autoritaire du feu Marechal Mobutu, qualifié du dictateur par l’UDPS à l’époque. Avec l’avènement de l’Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo (Afdl) en 1997 avec Laurent Désiré Kabila de triste mémoire, lui aussi a introduit son idéologie du CPP (Comité de pouvoir populaire), qui avait aussi ses jeunes/enfants militaires surnommés(Kadogo) qui n’obéissaient qu’à lui-même, le Président de la République. A la place de l’animation populaire, Laurent Désiré Kabila a utilisé les musiciens pour danser, composé des chants patriotiques et nationalistes. Le peuple se retrouva en Mze Kabila et chanta « tata Kabila aye tala biloko ekiti talo!( papa Kabila est arrivé avec la baisse du prix d’achat). En peu du temps seulement, il créa la monnaie, le Franc Congolais(FC), qu’on utilise aujourd’hui en RDC. L’UDPS avait déploré ce comportement à l’époque, lui aussi était qualifié du dictateur par elle, parce qu’il avait interdit le fonctionnement des partis politiques, excepté le CPP. L’opposant charismatique Etienne Tshisekedi de triste mémoire était renvoyé dans son village natal (Kabeya Kamwanga) par participer à la reconstruction du Congo, disait Mze Laurent Désiré Kabila. Arrivé au pouvoir en 2001, Joseph Kabila créa le PPRD quelques années après. Le Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD) presque même idéologie avec l’UDPS, mais la différence est que l’UDPS prônait « la non-violence » depuis sa création. En effet, personne n’ignore la que la jeunesse du PPRD est connue par la population congolaise par sa brutalité et les bavures envers les opposants du régime Kabila. D’ailleurs, une franche de cette jeunesse était surnommé des « bérets rouge ». Eux aussi ont organisés des manifestations violentes envers le peuple congolais, le CLC et les opposants, le peuple congolais attribue le phénomène actuel « KULUNA », (les uns en cravates, les autres avec machettes), « GROUPES ARMES » qui sèment la pagaille un peu partout dans la ville province de Kinshasa, et en RD Congo en général ainsi que l’infiltration des institutions RD Congolaise par des étrangers au régime de «Joseph Kabila». C’est pourquoi, le Secrétaire du PPRD, M. Emmanuel Ramazani était surnommé « coup sur coup ».
C’est quoi le problème ? Dernièrement en République Démocratique du Congo, le 20 mai dernier la jeunesse de l’UDPS le parti au pouvoir a organisé une marche de soutien aux institutions du pays, une manifestation dans laquelle qu’on a enregistré aucun dégât ni incident, contrairement à la marche de l’opposition organisé la même date, qu’on a enregistré de nombreux blessés graves et des incidents déplorables. En effet, la répression, les dégâts et les violations des droits de l’homme enregistrés le 20 mai 2023 ont été attribués à la Police nationale congolaise(PNC), qui, elle aussi dans son rang avait enregistré 27 policiers blessés.
Quand le PPRD accuse l’UDPS? Le Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie, la formation politique de Joseph Kabila, charge et accuse l’UDPS parti au pouvoir, et qualifie sa force du Progrès de Milice. Selon le PPRD, cette milice du parti au « sème la terreur, les attaques ciblées de certaines compatriotes dans la ville de Kinshasa et à travers tout le territoire national ». Dans sa sortie médiatique la semaine dernière, Peter Kazadi Vice-Premier Ministre ayant l’intérieur et la Sécurité dans ses attributions et membre de l’UDPS, n’a pas convaincu ses auditeurs quant à la question de la soi-disant milice. Le PPRD parle d’être déçu suite aux propos irresponsables qui frisent l’amateurisme au sommet de l’Etat. La question qui fâche reste sans réponse de la part de l’UDPS. Le peuple congolais connait ce Parti politique, l’UDPS, comme la fille ainée de l’opposition congolaise. Elle a lutté pendant plus de 37 ans pour avoir le pouvoir, avec son idéologie de « NON VIOLENCE ». Arrivée au pouvoir avec la méthode démocratique, l’on ne comprend pas si l’UDPS pourrait recourir à la violence via une milice pour conserver son pouvoir ou gagner les élections prochaines ? Qui dirige le pays et toutes les forces vives de la nation, n’est-ce pas l’UDPS ? Quel est le rôle cette force du progrès de l’UDPS ? Il est temps que le Secrétaire général de l’UDPS M. Augustin Kabuya de fixer les esprits sur cette question qui énerve tout le monde. En outre, une structure sérieuse de défense des droits de l’homme demande au président de la République Félix Antoine Tshisekedi d’exiger à l’UDPS la dissolution sans condition de la « force du progrès ». Et, d’ajouter « si le Président Tshisekedi veut finir son mandat dans la paix, sans que son régime ne soit terni par des violations graves des droits humains, il est mieux qu’il exige l’UDPS la dissolution de la Force du Progrès » a réagi le président de l’Asadho. Selon lui, Jean Claude Katende, avec le dérapage du 20 mai à la marche de l’opposition, le danger s’annonce dans le futur. On verra ». Bref, si l’UDPS doit copier les pouvoirs qui l’ont succéder, avec leurs méthodes anti-démocratique, quoi de neuf ? Où est le changement qu’il a lutté pendant plus de 32 ans ? Où est le «peuple d’abord»? Le secret pour l’actuel régime au pouvoir en RD Congo de garder et de pérenniser son règne est de promouvoir toujours les valeurs démocratiques, les droits de l’homme, la bonne gouvernance, lutter contre la corruption qui a caractérisé ses prédécesseurs.
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