RDC: Mme Isabelle Ebambi Katalayi aux commandes de l'ONEM
L’opinion publique pourrat-elle se dire s’attendre à une bonne connaissance de l’existence réelle de l’Office national de l’Emploi que d’aucuns n’ont qu’une infime idée de son usage utilitaire ? Les attentes des uns et des autres pourront bien entendu l’être au regard de la décision que Madame la ministre de l’emploi, travail et prévoyance sociale qui vient de hisser un nouveau management à la tête de l’ONEM, en personne de Madame Isabelle Ebambi Katalayi en qualité de Directeur Général ai pour la continuité de l’administration, après la suspension de Mme Angélique Kikudi de ses fonctions, à travers un arrêté daté du 10 mai. En effet, la patrone du secteur de l’emploi reproche à Angélique Kikudi plusieurs griefs qualifiés de fautes grves. Il s’agit entre autres de la non transmission de rapport périodique sur le fonctionnement de l’ONEM, la situation de l’opacité sur le fonctionnement de cette institution et la suspension unilatérale des réunions des comités de Direction depuis le mois de janvier 2023. Pour combler ce vide, elle a désigné à titre intérimaire Katalayi Ebambi Isabelle afin d’assurer la continuité des affaires au sein de cet office. Elle a de ce fait, chargé le secrétaire général à l’Emploi et travail Donat Bagula Mugangu pour la remise et reprise qui a eu lieu lundi 15 mai 2023. Il sied de noter que l’ONEM est une institution publique de sécurité sociale qui gère le système d’assurance-chômage ainsi que certaines mesures pour l’emploi. Il est aussi compétent pour le système d’interruption de carrière et de crédit-temps . Quid ad hoc « les jeunes, le travail et l’emploi ? « «Les jeunes, le travail et l’emploi». Madame EbambiIsabelle Katalayi, Mme DG ai de l’Office national de l’emploi -ONEM- y a réfléchi à l’occasion du 1er Mai 2023, jour dédié à la fête des travailleurs, pour souhaiter une heureuse fête à l’ensemble des travailleurs de la République Démocratique du Congo. Ebambi-Isabelle Katalayi profite de cette opportunité pour aborder la question de l’emploi des jeunes diplômés ou en quête d’un premier emploi dans notre pays. De récents rapports attestent que les jeunes de la République Démocratique du Congo s’engagent dans des parcours académiques plus longs ou spécialisés. Mais au terme de leurs études, ces nouveaux diplômés peinent à accéder au marché du travail suite aux exigences de recrutement, et ne peuvent, de ce fait, jouir d’une première expérience professionnelle, acquis fondamental pour toute carrière. Les difficultés auxquelles ces jeunes diplômés sont confrontés ne sont pas spécifiques à la République Démocratique du Congo, assure-t-elle. «Cette même préoccupation se pose à l’échelle mondiale, pourtant plusieurs pays tels que le Gabon, la Belgique, la France ont pu mettre en place des mécanismes réglant ce déséquilibre. Introduire des quotas légiférés ou volontaires pour mieux répondre à ces difficultés rencontrées est certainement l’un des dispositifs efficaces», précise-t-elle. En ce qui concerne la République Démocratique du Congo, la désormais DG ai de l’ONEM Ebambi-Isabelle Katalayi est d’avis qu’il apparaît impérieux d’imposer des quotas aux entreprises du secteur privé, mais également du secteur public, en faveur de ces jeunes diplômés ou en quête d’un premier emploi, par l’offre de contrats de professionnalisation allant de 6 à 24 mois maximum. «Bien évidemment, le Gouvernement devra prévoir des aménagements particuliers et une batterie de mesures incitatives pour encourager les entreprises à jouer pleinement ce rôle. C’est d’ailleurs dans ce cadre que le Président de la République, Son Excellence Felix AntoineTSHISEKEDI TSHILOMBO a, lors du 96è Conseil des Ministres, du 28 avril 2023, expressément demandé aux membres du Gouvernement d’ajuster les politiques publiques dans le but d’atteindre le plein emploi», argumente Madame le DG ai.
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