A 69 ans, voici pourquoi Hillary CLINTON quitte la politique
Ce professeur d’histoire politique à l’Université de Paris Montoise explique que l’inventaire dressée par Hillary ne permettra pas au parti démocrate de se reconstruire parce qu’il n’ya pas assez de mea culpa suffisant et la compare à Al gor qui avait pourtant de quoi s’en prendre au reste du monde.
Al Gor avait perdu de peu et dans quelles conditions en Floride. Mais Al Gor avait fait son mea culpa en disant qu’il était le principal responsable de sa défaite. Hillary fait certes quelques autocritiques mais avec des reproches en direction des autres notamment à l’endroit de l’ancien président Barrack Obama qui l’avait pourtant beaucoup soutenu dans ses campagnes surtout avec Michelle Obama.
Elle s’en prend au vice-président, et à Bern Senders, alors même que le parti démocrate a besoin d’unité.
Elle dit avoir gagné trois millions des voix d’avance pour le vote population qui était en sa faveur. Il faut noter que les votes populaires aux USA ne sont pas déterminants explique t-il. Pour ce prof, elle a privé le parti démocrate d’une victoire il ya quelques mois, aujourd’hui elle prive le parti démocrate d’une défaite.
Pour que le parti démocrate se reconstitue il faut un mea culpa sincère de sa part. Mais elle reconnait en partie sa défaite et s’en prend au système américain qui lui a privé de cette victoire comme s’il fallait bruler la constitution américaine.
Hillary aurait due regretter sa stupidité d’avoir eu un e-mail officiel dans son serveur privé quand elle était Secrétaire d’Etat sous l’administration Obama. Dans sa campagne présidentielle, elle avait dit devant les mineurs de la Virginie occidentale que le charbon représente le passé, elle ne devait pas dire cela, c’est une erreur politique impardonnable.
Elle s’en prend aussi à Donald Trump. C’est vraiment un danger pour le parti démocrate de se reconstruire autour des critiques contre Donald Trump. Traditionnellement, historiquement, le parti démocrate aux USA n’est pas un parti of no, un parti du Non, le parti du Non c’est le parti républicain contre l’Etat fédéral, contre les taxes par exemple, faire du parti démocrate un parti du Non contre le président est une erreur stratégique majeure. Son autocritique parait très partielle, il faut aussi dire que certains débats sont inutiles. Il y a un débat qui traverse le parti démocrate avec une gauche socialiste d’un coté et une gauche multiculturelle de l’autre.
Il ya un livre qui est sorti cet été sous la signature de monsieur Marc Hillard qui titre : « what happened of Hillary Rodham Clinton ». L’auteur de ce livre reproche à Hillary d’avoir additionné les communautés et de ne s’être pas adressée suffisamment à l’ouvrier blanc dans la Pennsylvanie, dans le Ohio, pour cet analyste, c’est un débat inutile parce que Obama avait gagné et chez les noirs, les hispaniques et chez l’ouvrier blanc. Hillary avait perdu les deux, chez l’ouvrier blanc, les noirs et chez les hispaniques qui ne s’étaient pas suffisamment mobilisés.
Le prof pense que c’est un livre qui va être beaucoup lu par les américains avec des ventes amazones, parce qu’il contient beaucoup de curiosités et des accents de vérité par exemple quand Hillary dit qu’elle a enfin compris mais trop tard qu’il ya des millions d’américains qui ont décidé de la détester. Elle se demande ce qui fait d’elle un bouc émissaire ?
Meme après sa défaite, elle ne va pas au fond de son autocritique. Beaucoup d’américains souhaiteraient qu’elle change d’armure. Son grand défaut, ce qu’elle est trop imbue d’elle-même.
Elle n’est pas capable d’être sincère et d’accepter sa défaite. Dans cet ouvrage, elle s’en prend au reste du monde en parlant par exemple d’une sorte de complot masculin. Là encore elle exagère quand elle s’en prend à la société américaine en disant que cette société américaine en disant que cette société américaines est incapable de voter pour une femme.
Elle s’en prend à Donald Trump et à tous ces hommes qui l’ont empêché de gagner. Pour l’historien François G. ce n’est pas une femme que la société américaine a refusé, mais c’est bien Hillary Clinton. Lors des primaires aux USA, beaucoup d’analystes politiques avaient prédit la victoire de Trump.
Les américains étaient fatigués de voir les mêmes figures, ils avaient besoin d’un changement. Clinton et Obama ont eu chacun deux mandats à la maison blanche et Hillary a été première dame pendant huit ans et secrétaire d’Etat avec Obama pour le premier mandat.
Il ya aussi la question de financement des campagnes présidentielles, Trump a inauguré une ère nouvelle en finançant sa campagne sur ses fonds propres et a refusé de lever des fonds
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