RDC : Pour éviter une distraction politique, le CNSA est formel Le peuple exige les élections et non des villes mortes
Le processus électoral est donc mis en route et ne devrait plus être déconsidéré ou détourné sous quelques prétextes que ce soit. Comme on ne progresse pas au plan économique et social, une petite poignée de ceux qui ont eu la chance de succéder aux colons ont contraint le peuple à vivre au jour le jour.
En d’autres termes, celui qui reste assis devant sa porte du matin au soir (ville morte) n’a pas de chance de trouver à manger le soir. Il n’est pas honnête d’oublier que dans ce pays, malgré toutes ses potentialités scandaleuses à tout point de vue, le peuple, le dindon de la farce est carrément sacrifié sur l’autel de l’égoïsme sordide et même mortel : Ce peuple est contraint de manger une seule fois par jour.
A l’heure actuelle, le peuple attend de pied ferme les élections qui sont contenues dans sa constitution. Nulle part dans cette constitution-là, il n’est pas prévu des villes mortes ou des marches pour obtenir l’organisation des élections. L’histoire nous apprend que ce pays a usé et abusé des villes mortes pour faire partir le Maréchal Mobutu du pouvoir sans réussir. En fait, le peuple congolais (zaïrois) a souffert inutilement pendant que faute de faire partir Mobutu, la classe politique a inventé un système curieux du partage équitable et équilibré du pouvoir.
Aujourd’hui des politiques des oppositions annoncent avec pompe le retour à l’organisation des villes mortes et des marches qui finissent toujours par déraper et occasionner la mort des quelques paisibles citoyens. Si ces politiques ont besoin de faire couler le sang humain pour obtenir le pouvoir, il est temps qu’ils apprennent à battre en retraite et à changer de métier ou de profession.
Car en fait ces pressions appelées villes mortes affament plus le petit peuple et l’exposent à la mort violente sans plus. Même si la communauté internationale multiplie les bilans lourds de ces morts, finalement on a l’impression que les uns et les autres se moquent du peuple congolais.
Ce peuple-là est assez mur aujourd’hui ou mature pour ne plus se laisser berner ou tromper par le cynisme des politiques qui ne voient que leur pouvoir qui leur permet de continuer à voler et à piller le pays et aller entasser ces richesses à l’étranger chez leurs maîtres.
Continuer à faire la politique des villes et des marches mortelles, c’est faire la politique de l’occident qui veut que le ‘’revolver Afrique ‘’ soit toujours enrayé pour ne jamais déclencher le développement de ce pays. La culture des villes mortes et marches va empêcher la tenue même des élections libres et transparentes, c’est-à-dire les opposants sont adeptes d’un glissement définitif.
La politique de ôte-toi de là que je m’y mette
Cette politique a fait son temps depuis 1960. Elle n’a rien apporté au pays sauf la misère.
La preuve est que le changement des personnes à la tête du pays n’amène pas le changement de la méthode de gouverner, sinon on serait très avancé. A l’allure où vont les choses, si les oppositions ne maitrisent pas les enjeux de l’heure, la RD Congo est sur les traces de la Libye, c’est-à-dire un pays ingouvernable.
Curieusement ces opposants s’enrôlent étonnamment maintenant pour obtenir simplement des cartes d’électeurs, mais tiennent un discours contraire : Ils multiplient des embuches et des distractions pour empêcher la tenue des élections en RD Congo.
Toute ville morte et autres marches inopportunes n’apportent rien de positif au peuple mais aggrave plutôt sa misère.
Les oppositions organisent ces villes mortes et marches pour mesurer leur popularité, et par là ils donnent la preuve d’être incapables de sauver cette société.
A la place d’organiser des villes mortes et des marches, il serait préférable pour elles d’organiser des conférences, et des débats d’idée sur les élections, la démocratie est à ce prix.
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