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RD Congo : « LAMUKA » donne des insomnies à l’UDPS !

 * Quand Augustin Kabuya devient le porte-parole de Gentiny  Ngobila ?
* Martin Fayulu et Adolphe Muzito restent sereins et déterminés… !
Le peuple congolais se demande, pourquoi les manifestations de la plateforme ‘’Lamuka’’ dérange le régime au pouvoir en RD Congo. Elles sont interdites soit réprimées avec violences, tandis que les meetings et manifestations des partis politique membres de « l’union sacrée » qui soutiennent le Président de la République  Félix Antoine Tshisekedi sont autorisées et sécurisées !
En effet, cette situation ça se passe en RD Congo, l’on signale par des sources concordantes que la marche de la plateforme « Lamuka » prévu pour ce 29 septembre sur toute l’étendue de la RD Congo, notamment dans la capitale Kinshasa serait interdite par le gouverneur de la ville M. Gentiny Ngobila.
Vraie ou fausse, elle aura lieu ou pas, la population congolaise en générale serait dans l’attente de la dite manifestation pour exprimer leurs doléances aux autorités compétentes, sur les dossiers RAM (taxe sur les cellulaires mobiles), et les souffrances qu’elle endure ces deniers temps, etc. Selon un sondage mené par notre équipe, la majorité des Kinois partagent la thèse de Martin Fayulu et Adolphe Muzito quant à ce. Les raisons avancées par l’autorité urbaine ne tiendrait pas débout.
L’on retiendra que selon la constitution de la RD Congo, les manifestations publiques sont permises. C’est un droit légitime pour tout congolais. A condition que les manifestants informent à l’autorité compétente, qui, lui en son tour prendra les mesures  nécessaires pour encadrer la dite manifestation. On informe, mais on n’attend pas l’autorisation de l’autorité, selon l’esprit de l’article 28 de la constitution de la RD Congo.
Curieusement, incroyable, mais vraie, avec l’avènement d’Etat de droit  du régime au pouvoir en RD Congo, dirigé par le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi, la démocratie et l’Etat de droit ne sont que des simples slogans, ils existent qu’en parole et dans des discours et non en actes.
Par exemple, la marche de l’opposition  a été réprimée en sang,  avec une violence cruelle, le 15 septembre dernier par la Police nationale congolaise. Les deux leaders de l’opposition à savoir Martin Fayulu le Président de l’ECIDE et Adolphe Muzito le Président du Nouvel Elan et leurs camarades ont été trainés sans respect par les éléments de la Police.
L’on remarque avec étonnement,  les interventions médiatique de M. Augustin Kabuya respectivement le Secrétaire général de l’UDPS (Union pour la démocratie et le Progrès Social) le parti au pouvoir en RD Congo. A chaque fois que la plateforme Lamuka projette  une activité, une manifestation ou une marche pacifique, c’est M. Augustin Kabuya qui intervient dans les médias pour minimiser  ou justifier la décision de l’interdiction du gouverneur de la ville. L’on s’interrogent, est-il devenu son porte-parole ? Pourquoi l’UDPS a peur de l’opposition ? Si vraiment à l’UDPS, ils sont des démocrates, pourquoi ils ne tolèrent pas les autres partis politiques marcher pacifiquement ?
Les agitations des militants de l’UDPS énervent toutes les forces vives de la nation. Après plus de 35 ans de lutte et de l’opposition, l’UDPS au pouvoir, elle cherche à réinstaurer une nouvelle dictature qui ne dit pas encore son nom.
Le changement de régime politique qu’on observe, frise les esprits démocratiques. C’est vouloir une chose et son contraire. L’Etat de droit implique le respect de texte, de la constitution ainsi que la déclaration universelle des droits de l’Homme.  Mais si les droits de l’homme et les libertés fondamentales  sont violées, peut-on parlé d’un Etat de droit ?
En vérité, l’UDPS aurait peur de l’insurrection populaire via la marche de Lamuka, à cause de leur mauvaise gouvernance manifeste pendant le mi-mandat de Félix Antoine Tshisekedi. 
Le peuple murmure, rien ne marche, et rien n’a changé dans le social de la population. Le bilan serait négatif selon les observateurs avertis. Le « peuple d’abord » demeure un slogan de l’UDPS et non une réalité. Ce bilan mitigé serait un aiguillon qui pourrait embraser toute la population dans une insurrection populaire contre le régime de Félix Tshisekedi. C’est la vraie raison que les manifestations
 de l’opposition sont réprimées et interdites à volonté. La sagesse exige qu’on laisse l’opposition marcher pour éclairer les opinions et les esprits. Wait and see.

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