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Scandale à la CENI : L’identité des électeurs retirée sous silence


Du jamais vu pour un pays se dit souverain. C’est à n’y rien comprendre qu’un pays dirigé par les nationalistes supposés, mais qui soient incapables,  de délivrer un document pour identifier leurs concitoyens. 
Drôles des gouvernants et hyper patriotes. En effet, les deux premières cartes d’électeurs délivrées par la CEI de Malu-malu et celle de la CENI de Ngoyi Mulunda, portaient la mention : TENANT LIEU D’IDENTITE PROVISOIRE. Cette mention n’est plus visible sur la carte  d’électeur made in Corneille Naanga, l’expert tout-puissant du moment !
Ce document  version Naanga n’aurait aucune valeur juridique avant tout comme après les scrutins, et ne saurait faire l’objet d’une tracasserie de quelle que nature qu’elle soit. 
Dans la mesure où l’identité et l’élection sont deux objets extrêmement aux antipodes, sauf si la logique qui existe partout ailleurs, n’a pas droit d’existence au pays « souverain ».
Chez le voisin Congo Brazzaville, avec cette carte, on ne point se permettre d’effectuer les opérations bancaire ou administrative. 
L’opinion se pose la question, celle de savoir pourquoi, l’équipe de Corneille Naanga a-t-elle fait abstention à cette mention non moins importante, qui offrait une nature juridico-administrative a ce document ? Pourquoi les anciennes cartes d’électeurs sont-elles confisquées après l’enrôlement ?
Les Congolais se demandent non sans raison si leur identité ne leur serait pas retirée sous silence, car le seul document qui en donnait lieu est, jusqu’à la preuve du contraire, la carte d’électeur portant la mention évoquée ci-haut. 
Sans crainte d’être contredit, l’équipe Naanga a montré ses faiblesses sur ce plan. Et par conséquent, il perd sa crédibilité. Voilà où mène la morgue dont fait montre les responsables de la C.E.N.I.  A force d’être imbu de soi-même pour tout et  en tout, on peut se révéler insuffisant à la longue. 
Rien d’étonnant récemment qu’on a retrouvé plus de 400 000 nouvelles cartes d’électeurs piratées  à l’Est, notamment au Rwanda et en Ouganda. Sans doute l’identité des congolaises et congolais pourrait être vendu à des étrangers.MM

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