C’est ce qui se passe en RDC présentement, où les citoyens congolais se voient refuser leur droit légitime de se choisir leurs nouveaux dirigeants, après la fin du mandat dûment exercé tant bien que mal. Que des feintes délibérées, que des mensonges parfois enfantins pour obtenir un bonbon ou un biscuit auprès d’un parent.
C’est cela l’explication psychologique qu’il sied de relever dans le jeu pour le moins ridicule de ceux qui gouvernent le pays par défi. Il importe de souligner que, c’est le régime en place qui a créé le besoin démocratique par l’élection des dirigeants, qui au fil du temps et de la succulence du pouvoir, tourne dos au schéma par lui tracé à la grande surprise
du commun des mortels.
L’argumentaire ressassé est la souveraineté, faisant ainsi de la RDC, le pays le plus souverain de la planète. Pourtant, les détenteurs du pouvoir, imbus d’eux-mêmes, ne cessaient de se vanter comme inventeurs des élections démocratiques, outre du fait qu’elles aient été les plus funestes comme jamais organisées au monde.
Au lieu de se gêner, les tenants du pouvoir s’enorgueillissent. Cependant, après avoir initié ou habitué les citoyens à aller aux urnes deux fois consécutives, et commencer à jouer au jeu de cache-cache , est abominable.
Corneille NAANGA Alias Monsieur ‘’RAISON’’
On reconnait l’arbre par ses fruits, équivaudrait à ceci que, l’actuel numéro 1 de l’Administration électorale de la RDC ressemble à un certain M. Raison, évoqué dans une chanson bien connue des mélomanes de deux rives Congo.
Dans cette chanson, l’auteur n’avait fait que fustiger le comportement on ne peut équivoque de son alter ego, lequel allait d’alibi en alibi, chaque fois qu’il s’en trouvait acculé. Le tout-puissant président de la CENI, s’il n’est pas le véritable Monsieur raison dont question, il y ressemble.
Tenez, depuis que la nation a songé à lui, lui confiant la lourde charge d’organiser les élections depuis le mois de décembre 2016, conformément au calendrier dûment fixé par la Constitution. C’est encore un rendez-vous manqué grâce à « Monsieur Raison », déjà cité ci-haut. En effet, point n’est besoin de souvenir que, la nouvelle culture d’un pays souverain dont on parle tant, consiste à ne pas respecter les rendez-vous, mêmes ceux de l’histoire du pays.
Dès lors, l’on est malaisé de se vanter comme pays ou comme un peuple souverain lorsque l’on oublie les dates « témoin ».
Pour revenir à Monsieur « Raison » Naanga, ce dernier n’a de cesse de trouver une justification concernant l’organisation des élections en RDC, lui qui est réputé ès qualité dans ce domaine. A le comparer à ses prédécesseurs : Malu-Malu et Ngoyi Mulunda, l’opinion y voit un coup de frein à la démocratie, si démocratie il y a.
Jamais auparavant, l’enrôlement d’électeurs n’avait été si monnayé comme cela se passe actuellement sous l’administration Naanga. Quoi de plus normal de comprendre le véritable sens de l’initiation à la nouvelle citoyenneté, un concept creux et dénaturé.
Tantôt Monsieur « Raison » trouve prétexte dans la logistique qui ferait défaut, tantôt c’est le financement par le gouvernement qui ne serait pas régulier, aujourd’hui il dénie la qualité à l’UE et à la MONUSCO de ne pas donner injonction au pays souverain, oubliant que le transport des matériels électoraux est facilité par cette dernière. Autrement que les vieux aéronefs de Matata, n’auraient résolu ce problème au profit d’un pays souverain.
Poussant au loin sa qualité de « M. Raison », il se cache derrière l’insécurité dans le Kasaï-Central. Mal lui en pris car, le Ministère de l’EPSP vient de le confondre en organisant le TENAFEP et l’Examen de baccalauréat 2017, là où la CENI excipe ridiculement autre chose. Comme tel, c’est sûr et certain que Monsieur « Raison » est la voie par laquelle les élections sont freinées ou n’auraient lieu que lorsqu’un nouveau président aurait été élu on ne sait quand ?
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