Kuluna : Tout parent qui tente d’intervenir pour son rejeton est complice !
En vérité, sont des enfants de la rue appelés « shégués » qui se transforment souvent en Kuluna dans des heures tardives malgré « le couvre-feu » décrété par le Chef de l’Etat.
Voilà pourquoi il convient de qualifier de draconienne la mesure à prendre contre ces barbares qui troublent l’ordre public sans gêne. En effet, ni les images qui parlent, moins encore les vocalises des agents de l’ordre n’ont jamais fait reculer les tueurs silencieux alias « Kuluna ».
Pour manifester cette funeste réputation de ces sales « êtres » qui ne se lavent pas, mal coiffés, mal baisés, dégageant une mauvaise haleine, se tatouent les peaux, faisant la mauvaise réputation de tout un peuple à l’étranger, certains médias en font une apologie sans le savoir.
Question. D’où est venue cette appellation qui fait jaser et fait tourner la chronique, se demande-t-on. La question est posée au point qu’elle restera sans réponse. Or, on peut donc comprendre que ce phénomène obéit à la logique du passé récent, laquelle fixait ceci : « no Nkunda,no job » par extension « no Kuluna no job ».
Certes, si le phénomène Kuluna est une malédiction pour ses victimes, c’est plutôt une aubaine pour ceux qui sont chargés de le combattre en raison de plantureux profit qui en résultent. Bien entendu, les kuluna nourrissent bien les OPJ dans les Commissariats et sous commissariats après le bouclage. C’est leur jour de fête se réjouit-on. D’où, le phénomène Kuluna ne peut prendre de ride ou vieillir.
Kuluna, les Fourmies, Maï-maï, Chinja-chinja, etc…
De l’observation commune, il se déduit que chaque aire culturelle de la république démocratique du Congo, semble-t-il, se serait créé son propre groupe perturbateur pour des raisons non élucidées.
A Kinshasa, la population fait face aux monstres du nom de « Kuluna » dont question en vedette. Dans le Kongo central, il y a eu dans un passé bien récent, les makiesse de Bundu dia Mayala avaient fait la chronique avant d’être mis en déroute par les forces de l’ordre. Les kamuina nsapu à leur tour, ont subi la rigueur de la loi en si peu de temps.
Par contre, déplore-t-on, les maï-maï, les chinja-chinja, eux tiennent mordicus la tête aux pouvoirs publics depuis une vingtaine d’années.
L’on est tenté de se poser la question de savoir pourquoi les kuluna,les chinja –chinja et les maï-maï sont invulnérables que les autres groupes des barbares ? Question destinée aux médias qui en font l’apologie chaque jour. Sans rien comprendre, la diffusion des images sur les exploits de kuluna chaque jour occasionne un mauvais effet, à savoir ; la propension pathologique de ces mauvais citoyens à trouver l’occasion de s’afficher en vedette à la télévision.
Ainsi donc, la publicité sur la boisson alcoolique étant payante, celle de kuluna est gratuite, bon an, mal an. Récitons la suite…. Comment les pouvoirs publics puissent-ils être assommés par les trois groupes des barbares sans parvenir à leur neutralisation définitive et être à l’aise quand les populations sont agressées, tuées, violées, dépouillées, violentées, etc.
En conclusion, le très bouillant Commissaire Provincial Sylvanus Kasongo d’ordonner la mise aux arrêts tout parent qui tenterait d’intervenir au sujet de son enfant « Kuluna », c’est de cette manière-là que l’on déboulonnerait le phénomène en question.
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