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Interview, retour de F.Tshisekedi en RD Congo :Voici la réaction populaire

*  Selon le sondage, plus de  75 % de la population a réagi favorable et heureuse, contre 25 % non favorable et aigris !
Depuis le 2 août dernier, le chef d’Etat congolais était absent  en RD Congo,  à un grand étonnement pour la Belgique –qu’il considère comme son « autre Congo » -, le Président de la République démocratique du Congo a  regagné la capitale  congolaise dans la nuit du 6 - 7 août 2024 de la même manière,  c’est-à-dire sans tambour ni trompette. Quelques heures avant de reprendre son avion, « Félix», comme l’appellent tant ses proches que ses contradicteurs, a accordé une interview à la radio congolaise « Top Congo » et au site d’actualité « congo indépendat.com » à Bruxelles, au n°32 rue Marie de Bourgogne. Quelques heures après la diffusion de cet entretien dans des ondes et en ligne– dont les intentions réels étaient d’estomper les intoxications et rumeurs alarmistes – la polémique fait rage dans les médias, trottoirs kinois et dans des réseaux sociaux.
En effet, selon les réactions de la population, l’on retiendra que 75% de la population a réagi favorable à cette interview, malgré son état de santé, il a le droit  le faire notamment pour éclairer la nation congolaise de son absence au pays. Il a appelé le « chat » par son nom, par  ce geste, il a montré qu’il est réellement issu de l’opposition « UDPS ». La population congolaise en générale est impatiente pour qu’il éventre de nouveau le boa, le souci est qu’il « démasque » ceux qui ont tué la RDC pendant longtemps avant lui, notamment faire sortir « les cadavres qu’ils ont laissés dans les placards ». Pour  le 25 % de la réaction d’une poignée de la population, les aigris qui souhaitaient sans doute son départ sans retour en RD Congo, eux estiment que Félix Tshisekedi a lamentablement échoué en tout. Malheureusement, ils sont tous confus et honteux pour le prompt rétablissement et du retour sans risque de Félix Tshisekedi à Kinshasa.
Quelques  réactions
Certains auditeurs et téléspectateurs n’ont pas trouvé mieux que s’attarder sur un lapsus du chef de l’Etat. Et ce pour avoir dit « réduire le pouvoir d’achat » en lieu et place de « augmenter le pouvoir d’achat ». Et pourtant, un lapsus est et reste « l’emploi involontaire d’un mot pour un autre ». D’aucuns estiment que Felix Tshisekedi Tshilombo n’aurait pas dû accorder cette interview. Au motif, selon eux, qu’il a semblé parlé sous l’effet de médicaments.
L’hommage rendu, par Felix Tshisekedi, à l’ancien ministre des Finances, Nicolas Kazadi, dans les relations RDC-FMI est tout simplement « imbuvable » pour les Kinois.
A tort ou à raison, Kazadi est considéré comme un « voleur ». Et ce en dépit du fait qu’il bénéficie encore de la présomption d’innocence dans le cadre de la surfacturation présumée d’un marché public.
Enfin, « Fatshi » est jugé « trop cach » dans ses propos sur la crise dans l’Est pour avoir traité Paul Kagame de criminel et qualifié « Joseph Kabila » de véritable leader de l’Alliance Fleuve Congo (AFC). Nombreux sont les observateurs qui estiment le chef de l’Etat est apparu « fatigué ». C’est, semble-t-il, qu’il aurait donnée durant les premières minutes de l’émission. La béquille utilisée pour s’appuyer côté gauche est devenue aussi un sujet de controverse. C’est à croire que ceux avaient annoncé la « gravité » de l’état de santé du Président refusent la réalité en face.
Les Congolais seraient-ils de mauvaise foi?
Cette question n’est pas du tout une provocation dans la mesure où « Fatshi » avait abordé plusieurs thèmes. Outre son état de santé, il y a eu notamment: la situation socio-économique, le monitoring du gouvernement, le désamour à l’égard du chef de l’Etat, la guerre dans l’Est, la nomination de Constant Mutamba, la modification ou révision de la Constitution.
Rappelons à nos lecteurs que son interview abordait des thèmes inhérents à son état de santé, la situation  socioéconomique de la RD Congo, le désamour en son égard, la guerre de l’est, la modification  ou la révision de  la constitution,  la cohésion nationale et sur la diplomatie.
Ci-dessous, nous publions quelques extraits saillants  de cet entretien du chef de l’Etat : Sur la santé du chef de l’Etat: « Je vais très bien. Je crois que ça se voit », a déclaré en liminaire le Président avant d’expliquer dans les détails les raisons qui l’ont poussé à venir poursuivre des soins à Bruxelles après avoir été soigné à l’hôpital du Camp Tshatshi. Comme pour couper court aux rumeurs sur la « gravité » de son hernie discale, il a eu ces mots: « J’ai présidé la réunion du Conseil des ministres du vendredi 2 août avant de m’envoler ».
Après les soins, il devait observer quelques jours de convalescence. Les contradicteurs n’ont retenu que le lapsus.
Sur la situation socioéconomique: Le Président de la République a mis l’accent sur le pouvoir d’achat de la population lequel ne cesse de s’éroder face aux fluctuations du dollar. Outre la dépendance de l’économie nationale à la devise américaine, il n’a pas exclu des « sabotages économiques » orchestrés par des ennemis tant internes qu’externes.
Felix Tshisekedi a rendu un hommage à la Première ministre Judith Suminwa Tuluka qui, selon lui, est « à l’œuvre ».
Et d’ajouter que le Vice-Premier ministre en charge de l’Economie, Mukoko Samba, a présidé une réunion de la Commission économique et financière. « Un train de mesures urgentes » a été prise en vue de « baisser la tension sur le marché ». Pour lui, c’est un combat en permanence.
Le désamour ambiant: Réélu en décembre dernier avec 73%, on assiste à une ambiance de « désamour » à l’égard du chef de l’Etat. Il n’est pas rare d’entendre des réflexions du genre: « Je suis tshisekediste ‘Etienne’ et non tshisekediste ‘Felix' ».
Au motif, selon ces locuteurs, que ce dernier a oublié le mot d’ordre de Tshitshi: « Le peuple d’abord ». Réponse de l’intéressé: « Je n’ai jamais exigé à quelqu’un de m’aimer. La vie d’un Etat n’a jamais été un fleuve tranquille. Il y a des hauts des bas ». Ajoutant: « (…), J’espère qu’en 2028, lorsque nous ferons le bilan, ceux qui disent que je me suis éloigné de Tshisekedi Etienne auront le courage de revenir sur leurs propos ».
Sur la guerre à l’Est: Réaffirmant sa foi au processus de Luanda lequel exige notamment le cantonnement des combattants de M23, le président Felix Tshisekedi n’a pas mâché ses mots en affirmant qu’aussi longtemps qu’il sera à la tête du pays, il n’aura jamais en face la délégation du M23.
« Je veux parler au Rwanda », a-t-il souligné. Pour lui, les troupes rwandaises « n’ont qu’à plier bagage ». Et de marteler: « C’est une guerre de conquête territoriale ».
Pour lui, il n’y aura pas de négociation au risque d’aboutir aux « mixages » et autres « brassages ».
La modification ou la révision de la Constitution:  Le chef de l’Etat a martelé, à ce sujet, qu’il ne voudrait nullement faire modifier la Constitution pour augmenter le nombre de mandat du Président et la durée.
Il a clamé sa détestation de la manière dont le découpage territorial a été effectué au point que certains citoyens ayant vécu au chef-lieu de l’ancienne province deviennent des « étrangers ».
Et de souligner, au passage, le temps consacré tant à la validation des mandats que l’élection du Bureau de chacune des Chambres.
Son vœu est de voir les gouverneurs de provinces redevenir de « grands commis de l’Etat ». Il a déploré le chantage que les députés provinciaux exercent sur les chefs des exécutifs locaux.
Le Président de la République espère mettre sur pied une grande commission nationale multidisciplinaire pour examiner la question constitutionnelle. L’ambition, selon lui, est de rapprocher l’Administration de la population.
La cohésion nationale: Répondant à une question sur la nomination-surprise de l’opposant Constant Mutamba au gouvernement, le Président a confirmé qu’il s’agit, à son point de vue, un signe d’ouverture en vue de rassembler. Il aurait fait part de cette volonté de cohésion nationale aux Evêques venus le rencontrer. Il n’a pas exclu un remaniement au début de l’année prochaine.
La diplomatie: Réagissant à une question sur le caractère « velléitaire » des relations entre la Belgique et la RDC, Felix Tshisekedi s’est, au contraire, félicité de l’excellence des rapports entre les deux pays.
Selon  lui, des contacts sont entretenus au plus haut niveau. Il s’est, par ailleurs, réjoui de l’état des relations entre Kinshasa et Washington.
L’on retiendra que dans cette sortie médiatique, il était temps que le régime Félix  Tshisekedi montre sa position  à la face du monde notamment de sa politique et de la façon qu’il compte résoudre la crise que connait la RD Congo.
Dans une démocratie, « on ne prend pas le pouvoir par les armes », « ni par insurrection », mais plutôt par les élections, qu’elles soient mal organisées ou bien organisées. Il n’a pas tapé à côté!

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