crépitements des balles à l'Est de la RD Congo: L’UDPS/ Tshisekedi en vaste distraction à Kinshasa !
* Augustin Kabuya contesté, accusé et remplacé par Me Mukendi Membu
*Partira ou pas, le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi et la justice congolaise interpelés
En politique, la distraction est fatale. Pour vous faire comprendre, nous vous rappelons une situation qui est similaire avec la RD Congo. Il existait en Europe un vaste territoire appelé YOUGOSLAVIE, à un moment il accueilli des réfugiés Albanais qui fuyèrent la guerre et la misère faisant rage dans leur pays. Hospitalier, il les installa dans la province de Kosovo dans la bande de Balkan. 35 ans plus tard les albanais comme réfugiés au KOSOVO prétendirent être maltraités par le pouvoir Yougoslave et décidèrent donc disposer d’eux-mêmes. Ils demanderont ensuite leur indépendance par la force et violence. Avec l’appui de toute la communauté internationale la Province du Kosovo devint un pays indépendant. Ainsi donc la guerre du Balkan commença et les micro-états qui entouraient la région du Kosovo se détachèrent l’un après l’autre jusqu’à faire disparaitre la République fédérale de Yougoslavie. C’est à partir de ce conflit que le mot BALKANISATION naquit lorsqu’il fallu désintégrer la région du balkan pour donner naissance à 6 pays dont la Serbie, Bosnie-Herzégovine, la Croatie, la Bosnie, le Kosovo et le Monténégro… Toutes les autorités yougolsaves de l’époque seront mises en accusation pour CRIME de guerre, crime contre l’humanité et génocide. Elles furent pourchassées par la justice internationale avec la création du Tribunal Pénal Spécial pour l’ex-Yougoslavie. Le cas du Soudan est encore récent dans la mémoire, il a été éclaté en Soudan du Sud et Soudan du Nord. Les RD Congolais doivent faire attention avec ces indices qui semblent suivre le même schéma avec la soi-disant « communauté internationale ».
En effet, le Parti au pouvoir en RD Congo s’appelle « Union pour la Démocratie et Progrès Social, UDPS/TSHISEKEDI, en sigle. Notons que ce parti a lutté démocratiquement pendant 37 ans pour accéder au pouvoir. La peur des congolais est que le projet macabre de « balkaniser » la RD Congo risque de se concrétiser pendant le règne de l’UDPS sous Félix Tshisekedi.
Au lieu de mobiliser les troupes pour soutenir les FARDC au front, l’UDPS/Tshisekedi, parti au pouvoir distrait la population congolaise en générale par des querelles et montages futiles, soit disant, elle est « une machine », elle est tout « opposition » et « pouvoir ». Bien que toute la RD Congo ne soit pas de l’UDPS, étant un parti de masse, la situation qui y règne dans ce parti dérange et paralyse tout le peuple congolais, constate un observateur politique.
De quoi s’agit-il au juste ? Augustin Kabuya est accusé de concentration des pouvoirs, bradage des postes qui reviennent à l’UDPS/Tshisekedi, clientélisme dans la mise en place des membres dans les entreprises du portefeuille et cabinet politiques, pas de considération vis-à-vis de ses collaborateurs.
Egalement des sorties médiatiques et déclarations politiques intempestives sans consulter ses pairs, le non-respect des textes dans la prises de décisions, de diviser en 3 la fédération du Katanga.
Vraie ou fausse, dans une déclaration parvenue à notre rédaction, ses détracteurs reprochent aussi à [l’honorable Augustin l’actuel SG de l’UDPS, s’est arrogé le titre et la fonction de Président Ad intérim du parti. Il semble que ce terme n’existe pas dans les statuts de l’UDPS/Tshisekedi et en droit administratif la compétence est d’attribution.
L’honorable Augustin Kabuya ayant commis une forfaiture de plus, il ne peut plus engager le parti, conformément aux statuts, ne désigne « intuitu personae » (c’est-à-dire de sa personne) que du Président du parti. Tout autre membre qui reçoit un mandat du Congrès le reçoit au regard des fonctions qu’il exerce et non au regard de sa personne. Raison pour laquelle, avant de citer son nom, la résolution du Congrès précise « actuel SG du parti ».
Donc, la perte de la qualité du Secrétaire General entraine la perte du mandat qui y est lié. Ces détracteurs l’invite à la démission dans 48 heures en vue de sortir par la grande porte, pour éviter de subir la rigueur de la loi de la pyramide renversée qui veut dire que c’est la « base » qui juge et qui décide.
S’agissant du dossier de gestion des ambitions en cours et du parachèvement du processus de sécurisation des postes revenant à l’UDPS au Bureau du Senat et dans d’autres institutions de la république, la Présidence de l’UDPS en appelle à la responsabilité de chacun et celle du Présidium de l’Union Sacrée de la Nation, à considérer, qu’à dater de ce jour, M. Augustin Kabuya n’a plus qualité d’engager l’UDPS car ayant été désavoué par présidence du parti (Exécutif National), les fédérations et autres structures du Parti].
Du camp Augustin Kabuya, il réclame et confirme sa légitimité tirée du denier Congrès du parti, au terme duquel il avait non seulement été élu Secrétaire général, mais aussi chargé d’exercer la fonction de président intérimaire, compte tenu de l’incompatibilité qui frappe le président statutaire, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, actuellement président de la RD Congo.
Il persiste et confirme qu’il n’y a pas crise au sein de l’UDPS.
L’agitation qu’on observe, avec montée en force des frondeurs qui réclame à cor et à cri sa démission ainsi que la tenue d’un Congrès en vue de la restructuration du pays, en commençant par la révision de ses statuts, serait le résultat de quelques aigris, assoiffés de pouvoir et d’argent.
L’opinion s’interroge sur ces allégations sur le fond d’une vaste distraction, elles ne profitent ni au chef de l’Etat Félix Tshisekedi, ni à la nation Congolaise en générale, et pourtant, c’est une question privée que les militants et membres de l’UDPS pouvaient régler au sein de leur parti.
D’une part, les détracteurs d’Augustin Kabuya se basent sur le soutien de la « Base » (ensemble des militants) qui n’est pas d’ailleurs statutaire, le weekend dernier ils ont porté plainte contre leur SG Kabuya à la justice, le feuilleton continue, l’on verra la suite cette semaine.
D’autre part, Augustin Kabuya se base sur « le Congrès » comme instance supérieure du parti qui peut le destituer de ses fonctions.
L’on observe un bras de fer qui ne dit pas son nom et sa cause. Les deux camps accompagné du « des forces du progrès » sèment la pagaille ces derniers temps, l’on se demande, en quoi cette situation de l’UDPS profitera à la nation, ni au « peuple » qu’il pense placer devant par le slogan « le peuple d’abord » ?
Alors que le même « peuple est tué comme des mouche »s à l’Est, eux ici à Kinshasa se disputent pour des postes et l’argent ? Qui serait derrière cette distraction avec l’intention de finir avec l’UDPS ? Et il poursuit quels objectifs ? Distraire la population par apport à l’agression de l’Est et à la misère totale observée ?
La population congolaise pense que pour fixer les esprits, le chef de l’Etat étant le « garant de la nation » Félix Tshisekedi devrait intervenir urgemment pour mettre de l’ordre ou éteindre le feu entre les membres et militants de son Parti politique, bien qu’il soit élu comme candidat indépendant, voulu ou pas il est de l’UDPS.
A la justice de faire son travail en toute indépendance, convoquer les deux camps en dispute, de les juger selon les textes régissant les partis politiques en RD Congo et sur base des Statuts de l’UDPS.
L’on remarque que l’UDPS dans l’Union sacrée pour la Nation a une bonne part quant à la partage du gâteau, malheureusement elle serait la cause des désordres et des distractions, elle chasse ses autorités du parti n’importe quand et comment, soit disant « triangle renversée » ou selon « la Base », retenez que les deux termes ne seraient pas dans leurs statuts.
Si on ne fait attention, tout le monde sera surpris un jour par l’irréparable à cause de la distraction politique observé en RD Congo, entretemps, les ennemis infiltrent la patrie dans tous les domaines et secteurs. L’Etat de droit implique aussi le respect des textes.
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